devoirs faits

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Lancé officiellement par le ministre de l’Education nationale ce lundi 6 novembre, le dispositif Devoirs faits connaît un démarrage moyen. La mesure consiste à permettre aux collégiens volontaires de faire leurs devoirs dans l’établissement et de bénéficier de l’aide d’enseignants, d’assistants d’éducation, d’associations et de jeunes en service civique.

Selon le Monde, le dispositif est critiqué par certains enseignants. Ils y voient une « externalisation » de la difficulté scolaire, qui devrait être traitée avant tout en classe. Des spécialistes dénoncent également l’empilement de mesures similaires à l’utilité contestée, comme l’accompagnement éducatif.

Le Télégramme met également en avant un problème de personnels. Un principal de collège déplore en effet avoir eu des difficultés à mettre en place le dispositif, faute d’enseignants volontaires. Quant aux jeunes en service civique, ils n’avaient selon lui pas le niveau requis. De quoi donner raison à certains enseignants qui dénonçaient l’écart entre les annonces ministérielles et la réalité.

 

Selon l’AEF, 25 % des élèves ont souhaité bénéficier du dispositif Devoirs faits dans les 5 300 collèges français. 35 % des heures d’aide ont lieu après les cours, 20 % à l’heure de la pause méridienne, et 45 % durant la journée. Jean-Michel Blanquer souhaite maintenant appliquer le dispositif au premier degré.