Les syndicats de la Fonction publique ont exprimé leur déception hier, après la tenue d’un « rendez-vous salarial » durant lequel ils ont échangé plus de 3h avec le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin.
L’application du PPCR repoussée d’un an
Durant cette rencontre, Gérald Darmanin n’est en effet pas revenu sur le gel du point d’indice ni le rétablissement du jour de carence pour les fonctionnaires, mesures contre lesquelles avaient notamment protesté les organisations syndicales lors d’une grève le 10 octobre dernier.
En outre, le ministre a annoncé officiellement hier le report d’un an de l’application des mesures du protocole Parcours professionnels, carrières et rémunération (PPCR). Un motif de mécontentement supplémentaire pour les syndicats, même si « le Ministre a confirmé l’intégrale mise en œuvre de PPCR sur la durée du mandat », selon le site du ministère de la Fonction publique.
Une prime pour compenser la hausse de la CSG
Les syndicats s’inquiétaient également de la hausse de la CSG, qui « se traduira au mieux par une simple compensation dans la Fonction publique », déploraient-ils dans un communiqué publié en septembre. Sur ce point, Gérald Darmanin a confirmé la « compensation intégrale de la hausse de CSG pour l’ensemble des agents publics ». Cela passera par la création d’une prime compensatoire qui « prendra en compte l’ensemble des éléments de rémunération liés à l’activité de l’agent » et sera actualisée en janvier 2019, ainsi que par la suppression de cotisations, a annoncé le ministre. Des mesures qui n’ont pas satisfait les syndicats. Pour l’Unsa, citée hier par la Tribune, ce geste reste insuffisant puisqu’un « tiers des agents ont vu leur rémunération nette baisser en 2015 et qu’elle n’a augmenté que de 0,6% en moyenne contre 1% dans le privé ». La FSU reconnaît dans un communiqué envoyé hier une « petite avancée mais qui ne correspond pas à la promesse d’Emmanuel Macron d’augmenter » le pouvoir d’achat des fonctionnaires.
Selon France 2, les organisations syndicales « ont déjà prévu de se rencontrer à nouveau la semaine prochaine pour tenter de se mettre d’accord sur une nouvelle journée de mobilisation ».
c’est quand même honteux cette histoire de csg, en avril nous avions la promesse de voir notre pouvoir d’achat augmenter, maintenant en octobre on parle de compensation par une prime (sachant que pour avoir une compensation totale sur toute en carrière elle devrait être réévaluée tous les ans ou au moins à chaque changement d’échelon, ce qui, on le sait tous, n’arrivera jamais)
on y rajoute le blocage du PPCR (du coup pour l’instant nous avons juste des carrières rallongées sans les bénéfices) qui pourra être encore décalé l’année prochaine suivant les envies du gouvernement
le gel du point d’indice
la hausse des cotisations retraites
et ça en devient un détail mais il y a la jour de carence
comment ne pas être dégouté? nous sommes dirigés par des escrocs manipulateurs
C’est une honte, nous avons un président, élu avec 20% de vote favorables le reste étant pour faire barrage au front national, ce président qui ne représente que 20% des français éprise la fonction publique.
j’en veut pour preuve toutes les premières mesures prises à l’encontre des fonctionnaires:
Gel du point d’indice qui avait déjà été gelé pendant 5 ans par Hollande, d’où une perte moyenne de 6% du pouvoir d’achat des fonctionnaires.Le point d’indice ayant été débloqué comme par hasard juste avant les élections présidentielles, prenez nous pour des imbéciles !!!!
Mise en place du jour de carence, pour soit disant s’aligner sur le privé. Pret de 60% des employés du privé ont des conventions collectives qui annule les 3 jours de carence. J’aurai préféré 2 jours de carence pour le privé et le public sans aucune dérogation possible, c’est ça l’égalité.
Report de l’application du PPCR, ou comment le gouvernement se permet de ne pas respecter sa signature apposée sur un accord avec les partenaires sociaux.
Pourquoi ne pas nous autoriser à ne pas respecter notre signature et par exemple pouvoir suspendre, reporter ou diminuer les échéances de nos crédits sous prétexte que nous avons des difficultés passagères, à mais non, pour nous les français c’est interdit seul l’état peut revenir sur sa signature.
Augmentation de la CSG, avec tout juste une compensation sur nos salaires et encore. Alors que dans le privé les salariés bénéficieront d’une revalorisation de leur revenus.
Allons nous encore longtemps nous laisser dépouiller par ce gouvernement, que les fonctionnaires fassent tout pour ralentir ou même bloquer les mécanismes des communes, départements, régions et état. Et nous verrons bien comment nos dirigeants réagirons lorsqu’ils toucheront leur salaire avec 15 jours de retard si le trésor public veut les sanctionner.