Près d’un professeur du primaire sur deux a répondu à l’appel à la grève lancé à tous les fonctionnaires ce mardi 10 octobre, annonçait hier le Snuipp-FSU dans un communiqué. L’AEF précise que les taux de grève varient de 25 % dans les Côtes-d’Armor et dans l’Oise à 71 % en Loire-Atlantique.

« De nombreuses écoles » sont d’ailleurs fermées, indique le communiqué (8,82% des établissements, selon l’Internaute). Les enseignants protestent notamment contre le nouveau gel du point d’indice, qui détériore leur pouvoir d’achat « qui depuis 2010 a perdu 9% », tandis que « les salaires des enseignants du primaire sont déjà inférieurs de 22% à leurs homologues des pays de l’OCDE après 15 ans de carrière », déplore le Snuipp-FSU. Le syndicat dénonce également le rétablissement du jour de carence, « inefficace, car reportant et amplifiant la durée des arrêts maladie », et le report éventuel du calendrier d’application de l’accord de revalorisation des carrières PPCR.

« Les professeurs ont l’impression d’escalader un escalator qui descend, a déploré hier Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp Fsu, dans Challenges. Notre objectif est de peser sur le rendez-vous salarial mi-octobre entre le gouvernement et les syndicats ».

Hier, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a adressé un message aux enseignants après l’appel à la grève.