Jean-Michel Blanquer

Jean-Michel Blanquer – Source : Dailymotion

Le budget de l’Education nationale dépassera « 50 milliards d’euros sans compter les pensions et retraites, et 70 milliards d’euros avec pensions et retraites » en 2018, a annoncé le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer sur Cnews ce matin. Soit une hausse « d’environ 1,4 milliards » d’euros.

Budget n°1 de la nation

Le budget de l’Education nationale restera ainsi « le budget n°1 de la nation », a souligné Jean-Michel Blanquer. L’éducation est « affichée comme une priorité politique par le Président de la République depuis le début ». Toutefois, l’AEF précise que le budget 2018 pour l’Enseignement scolaire ne prévoit aucune création d’emplois.

Quant au budget de l’Enseignement supérieur et de la recherche, il atteindra en 2018 24 milliards et demi (+700 millions), a confirmé le ministre.

Michel Lussault « n’était pas fait pour ce poste »

Jean-Michel Blanquer est également revenu sur la polémique de la démission de Michel Lussault. Lors de son départ, l’ancien président du CSP avait notamment accusé le ministre de l’Education nationale de « satisfaire quelques bas instincts d’une clientèle politique ». Ce matin, Jean-Michel Blanquer a estimé que « le simple fait qu’il puisse dire des choses comme cela signifie qu’il n’était pas fait pour ce poste », et qu’il était donc « normal qu’il s’en aille ».

Le ministre a par ailleurs certifié que l’interdiction des portables au collège sera bien appliquée, malgré le scepticisme des chefs d’établissements et des enseignants. Un temps de discussion va s’ouvrir « pour les aspects pratiques, a expliqué Jean-Michel Blanquer. Le principe est fixé, on sait très bien que c’est très mauvais pour la concentration. Il peut y avoir des exceptions, un professeur peut demander qu’on prenne le téléphone portable pour un usage pédagogique, mais cela reste exceptionnel », a-t-il affirmé, qualifiant plutôt les smartphones de « facteurs de déconcentration, de désordre, et parfois de harcèlement ».