
Christine Gétin, présidente de TDAH France
Présidente fondatrice de l’association HyperSupers TDAH France et ancienne enseignante, Christine Gétin, dont un enfant souffre d’un trouble de l’attention, revient avec nous sur ce handicap encore méconnu, et pourtant difficile à vivre à l’école.
Pouvez-vous nous présenter votre association ?
HyperSupers TDAH France est une association d’usagers concernés par le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), dont l’objectif est d’aider les parents dans leur parcours, du diagnostic à la réponse apportée ; ainsi que les enfants et les adultes concernés par le TDAH, et enfin les enseignants – en les informant afin de leur permettre d’intervenir au mieux en classe.
Qu’est-ce que le TDAH, et en quoi peut-il constituer un handicap à l’école ?
Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental, relié à un déséquilibre neurochimique des régions du cerveau impliquées dans le contrôle de soi, le maintien de la vigilance et de l’attention. Il concerne 3 à 5% des enfants d’âge scolaire en France, et se caractérise par l’expression de symptômes d’inattention, d’impulsivité et d’hyperactivité. Les enfants qui en souffrent ont des difficultés à maintenir leur attention dans le temps et se laissent distraire très facilement : ils ne vont pas pouvoir enregistrer en classe tout ce qui se passe. L’attention est une fonction transversale, qui sous-tend tous les apprentissages… quand elle est défaillante, l’apprentissage est très perturbé.

Élève inattentif en classe / Shutterstock
Les élèves présentant un TDAH sont aussi impulsifs. Ils ont tendance à être très impatients, à ne pas attendre la fin d’une question avant de répondre… Pour eux, l’attente est insupportable.
Enfin, l’hyperactivité fait que les enfants avec TDAH ont du mal à rester en place. Ils bougent beaucoup – c’est le symptôme le plus visible et le plus gênant pour l’entourage, mais pas nécessairement le plus handicapant pour étudier : ce qui les handicape vraiment dans leur apprentissage, c’est l’inattention.
Les symptômes observés chez l’enfant avec TDAH ont un impact délétère dans tous les domaines, en classe, mais aussi à la maison et dans la cour de récréation. Les enfants concernés passent vite d’une tâche à l’autre, zappent, et n’ont pas non plus une attitude adéquate en société : pour les relations sociales, le TDAH est un réel handicap, car il amène souvent ceux qui en souffrent à être rejetés. Trop dans la lune, trop maladroits, ils ont une attitude perçue comme pénible. Ils ont d’ailleurs souvent pour don d’agacer leurs enseignants, en ayant un comportement à contre-courant qui peut être perçu comme de la fainéantise, de la nonchalance ou de la provocation. Sauf qu’ils ne font pas exprès.
L’hyperactivité peut être physique, mais aussi essentiellement mentale. Cela arrive quand le déficit d’attention est prédominant, et constitue la part la plus importante du trouble : au lieu de passer d’une chose à l’autre avec leur esprit et leur corps, ils le font sans bouger. Tout se passe dans la tête, ils sont perdus dans leurs pensées, ils ne sont plus là. En classe, l’enseignant continue le fil de son cours, tandis que l’élève est resté accroché à la première partie, sans entendre ni enregistrer rien du reste. Si on l’interpelle, il est en revanche capable de se raccrocher au fil : d’où l’importance d’être très attentif à lui et de le faire intervenir, afin de ne pas le laisser partir dans de la rêverie.

Enfant hyperactif / Shutterstock
Aujourd’hui, les diagnostics évoluant, l’on se rend compte que le type de TDAH majoritaire est ce profil dans lequel l’inattention prédomine, et où l’hyperactivité physique est réduite. Ce groupe à longtemps été sous-estimé, car moins visible, et éclipsé dans les médias par les problèmes liés à l’hyperactivité. Les élèves présentant surtout un déficit de l’attention sont ceux qui sont le plus handicapés, mais ce sont aussi ceux qui dérangent le moins et passent donc facilement inaperçus.
Trouvez-vous que les enseignants sont bien formés à l’enseignement auprès d’élèves TDAH ?
Aujourd’hui, le TDAH est un peu plus connu des enseignants et des institutions, notamment grâce à nos actions menées depuis 15 ans, mais il reste encore au second plan face à l’autisme et aux troubles Dys. Il nous reste encore beaucoup de travail à faire pour que l’Education nationale se saisisse du problème.
La connaissance sur le terrain reste aussi insuffisante, balbutiante. La part d’enseignants qui connaissent bien le TDAH est infime. Des formations pour les enseignants spécialisés (qui vont ensuite former leurs pairs), présentant la bonne définition des troubles et des préconisations de prises en charge adaptées, n’existent dans l’Education nationale que depuis 2016.
Quels dispositifs existent aujourd’hui pour améliorer la scolarité d’un enfant TDAH ?
Il existe plusieurs dispositifs. D’abord, le plan d’accompagnement personnalisé (PAP), qui permet de mettre en place à l’école des aménagements et des adaptations pour l’élève concerné. Ces aménagements peuvent lui permettre de focaliser davantage son attention, et d’inhiber les distracteurs : par exemple, installer l’élève près de l’enseignant, vérifier s’il prend des notes, l’aider à s’organiser, l’inciter à participer à l’oral, favoriser le travail en petit groupe…

Élève dans la lune / Shutterstock
Si le PAP n’est pas suffisant, la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) peut être saisie, afin d’obtenir la mise en place d’un PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation), qui permet le soutien d’un AESH (accompagnant d’élève en situation de handicap), qui aidera l’élève à se concentrer et à s’organiser.
Ces dispositifs sont suffisants quand ils sont bien appliqués et bien compris – le problème étant que les MDPH, tout autant que les enseignants, méconnaissent ce qu’est le TDAH.
Les professeurs du primaire comme du secondaire auront chaque année 1 à 2 enfants avec TDAH par classe… et il faut donc être capable de leur répondre. Savoir comment intervenir en classe peut être compliqué – les enseignants sont souvent un peu perdus face à ces élèves déconcertants. Nous distribuons à nos adhérents un livret d’information (labellisé par l’Education nationale), “le TDAH et l’école”, et nous avons créé un site, qui permet de retrouver toutes les démarches, aides et réponses possibles.
A noter que fin septembre 2017, sera mis en ligne un webdocumentaire qui permettra de découvrir ce qu’est le TDAH au travers du témoignages des enfants eux-mêmes.
Quels conseils donneriez-vous à un enseignant confronté à un élève TDAH, ou pensant l’être ?
A la base, il doit être attentif aux signes afin de repérer ce trouble : l’enfant avec TDAH vous agace, parce que toujours à contretemps. Il ne sort pas ses affaires le matin quand il arrive, il est toujours retourné pour bavarder alors que le cours a lieu, il ennuie un peu tout le monde (même ses camarades), il tombe des nues quand vous l’interrogez, il n’arrive pas à lever la main et à attendre son tour avant de poser une question, et quelque part, il est parfois trop absent, trop silencieux.
Quand le trouble a été repéré, et encore mieux diagnostiqué, l’enseignant doit essayer de limiter autant que possible les distracteurs, par exemple en plaçant l’enfant à côté d’un élève calme qui ne le distraira pas. Il doit aussi morceler les tâches – et s’efforcer de l’encourager à la fin de chacune d’entre elles. S’il n’y avait qu’un seul conseil à donner, ce serait celui-ci : à chaque fois que l’élève fait quelque chose de bien, encouragez-le. Les enfants avec TDAH entendent des reproches toute la journée (“tu pourrais faire attention”, “tiens-toi tranquille”…), et ont besoin de rétroactions positives. La motivation est leur moteur. Ils peuvent être en situation de décrochage (ils se disent qu’ils n’y arriveront jamais), et seule une attitude positive peut permettre de les motiver pour dépasser leurs difficultés.
L’enfant présentant un TDAH aura du mal à commencer et terminer une tâche, se décourageant vite : l’enseignant devra donc être présent pour veiller à ce qu’il ne se laisse pas distraire et ne prenne pas de retard (simplement en l’interpellant), et l’encourager afin de l’aider à maintenir ses efforts. Enfin, une classe qui ne serait pas trop surchargée serait l’idéal, ainsi qu’un enseignement dans lequel l’élève est davantage acteur de son apprentissage.
Les enfants avec TDAH soutenus et encouragés vont prendre confiance en eux et se révéler créatifs, abordant les choses avec leur regard différent et original. Ce sont des enfants souvent d’humeur joyeuse et agréable, dans une équipe ils peuvent être un moteur, enthousiaste, et donner une bonne dynamique.
Ces enfants souffrent d’un réel trouble et les explications de madame getin sont excellentes. Les enseignants seraient agacés par ces enfants. En même temps, vous me direz: Par quoi ne sont ils pas agacés?
« Par quoi ne sont ils pas agacés? »
Heu, voyons, par les personnes qui savent de quoi ils parlent, peut-être ?
La pédagogie, c’est un peu comme la constitution de l’équipe de France de foot, tout le monde a sa petite idée, nous avons en France 70 millions de sélectionneurs, tout le monde veut conseiller le sélectionneur officiel … dont la plupart n’ont jamais mis les pieds sur un terrain de foot.
Ceux qui ne se sont jamais trouvés devant une classe de 30 (voire davantage de nos jours) collégiens devraient avoir l’humilité d’éviter de nous livrer leurs conseils de comptoir.
Des élèves TDAH, il en existe depuis toujours, et nous prenons en compte leurs difficultés autant que faire se peut et les effectifs des classes augmentant d’année en année, ça rend les choses plus difficiles.
Nous commettons certainement quelquefois des erreurs, mais sommes agacés par les jugements péremptoires et récriminations de ceux qui, pour une raison ou pour une autre (allo Freud), « cassent du prof » à tout bout de champ, mais « n’auraient jamais voulu faire ce métier, ah ça non ! ».
Merci d’avoir lu,
Un prof qui aime son métier
Alors vous , on voit que vous ne savez pas ce que c’est !!!! C’est facile de poster ce type de commentaire quand on a jamais eu a subir le problème ! Oui vraiment facile ….Juste une chose, à côté de ces élèves qui font perdre du temps à tout le monde et finissent par agacer leurs camarades parce qu’ils les empêchent de suivre ou parce qu’il faut sans arrêt que le prof s’arrête pour eux, il y a 20 ou 25 autres élèves (voire 30 oui) qu’il faut aussi que nous prenions en charge, et dont les parents attendent de nous que nous les fassions progresser. Vous y avez pensé à ça avant de rédiger votre commentaire ?? Si ces enfants souffrent d’un réel trouble comme vous le faites remarquer (et je suis d’accord avec vous), ils devraient être dans des structures adaptées, dans des classes à effectifs réduits, pris en charge par des enseignants spécialisés formés pour cela ! Il faut arrêter de tout mettre sur le dos des profs, c’est trop facile…Vous feriez mieux d’incriminer l’Etat français !!
Bonjour
A quoi ça sert alors que les enseignants nous disent de faire tel et tel bilan (200 a 300€ le bilan non remboursé bien sûr suivi de séance à 40€ les 40min non remboursées aussi), de monter un dossier mdph et de bénéficier d’une aide humaine et matérielle ?
Si nous la famille on met toute notre énergie au service de l’enfant et de l’enseignant, pour qu’il bénéficie d’aménagements adaptés pour suivre sa Scolarité, alors je me demande à quoi ça sert ??
C’est vraiment décourageant de lire les commentaires….
Nous aussi on attend que notre enfant progresse car il en a les capacités.
» parce qu’il faut sans arrêt que le prof s’arrête pour eux » : et ben justement non, vous ne devriez pas vous arrétez pour eux, mais mettre en place des routines , des signes, des couleurs.. pour faire comprendre à l’enfant qu’il perd pied….
Il existe bcp de solutions à mettre en place et qui marchent pour les TDA, mais également pour tous les autres élèves…..
Je ne suis pas prof, mais parents et comme bcp je disais avant « prof non merci » aujourd’hui je me dis, mais qu’est ce que j’aimerai m’occuper de ces enfants.. car oui ils peuvent nous surprendre….. faut juste leur laisser la chance de le faire.. et leur faire confiance
Je crois qu’avant de même commencer à étudier pour devenir « prof » vous auriez du vous renseigner sur les enjeux que cela amène. En aucun cas un prof se doit de laisser un élève couler car il « dérange le cours et les autres » sans en avoir l’intention… En tant que prof je crois que prendre un moment seul avec l’élève et avoir une discussion avec celui-ci serait une solution beaucoup mieux que de laisser l’élève et le sortir alors qu’il possède le même potentiel que ses pairs.
Les professeurs que j’ai eu que je considère comme « de bons profs » ont toujours dis la même chose à propos de leur métier: « être prof, c’est vouloir la réussite de chacun de ses élèves.
Vous avez raison Clio que chaque élève ne serait ce qu’un peu différent soit en structure spécialisée ! Tous parqués loin de nos yeux et que nous dans nos classes nous ayons que des enfants euh pardon… des élèves parfaits, que rien ne dépasse… une société idéale non ? Votre commentaire me fait terriblement peur et j’espère que depuis vous avez changé de position…
École inclusive! C’est quand même la loi et ca donc devient votre travail! A vous de vous former….. si professeur vous êtes, je souhaite vraiment beaucoup de courage à vos élèves TDAH et leurs parents !…
Cet article est remarquable ….je pose une question à »h » : et si c’était le vôtre ? vous souhaiteriez qu’il soit placé oû? Certes c’est une difficulté pour l’enseignant, quand aux autres élèves, c’est pour eux une bonne occasion d’apprendre la tolérance, le partage et la solidarité, valeurs qui manquent tellement à trop de personnes qui se croient »bien pensentes ».Et l’amour du prochain , oû est t il ? Lui seul peut rendre la vie plus douce et sereine à ceux qui le pratiquent comme à ceux qui le reçoivent .Essayez ! Vous serez étonnnés…merci Mme Getin pour votre belle et humaine publication.
Je ne peux pas ne pas réagir aux propos de H… Oui, comme Eliane, j’ai envie de vous dire « Et si c’était le vôtre ? » N’aimeriez vous pas que l’enseignant fasse au maximum pour lui ? Il ne s’agit pas de sacrifier 25 autres élèves ! Notre métier a considérablement changé depuis une bonne vingtaine d’année. Effectivement, si on enseigne en « magistral » pendant 6 heures, notre élève (et pas que lui) va « craquer » et très vite…
Un travail en coopération, au moins 2 ou 3 cours dans la journée + un tutorat + une collaboration en confiance avec la famille + de réelles adaptations pédagogiques pour éviter la surcharge, la double tâche qui le stresse et le rende « pénible » + un « visuel » qui lui permet de se repérer, de se projeter (c’est souvent difficile pour eux) + des temps de respiration pendant le cours ou entre les cours… Tout ceci ne peut que fonctionner (c’est du vécu, ce que je dis là…). Plus personne en souffre, n’a le sentiment de se sacrifier, de mal faire son boulot, … Même si ça n’est pas le Top tous les jours, je vous assure que ça vaut le coup d’essayer !! Anne, enseignante spécialisée.
PS : je vais faire un lien de votre bel article sur le blog que j’anime : http://www.ddec06.fr/personnes-ressource/
Cette pauvre madame h a besoin d’une formation. Ces propos me font douter de ce qu’elle revendique comme la qualité de son enseignement. madame h donne l’impression de ne pas savoir comment gérer une frustration de ne pas enseigner comme en classe préparatoire. il est urgent qu’elle prenne en compte la réalité des enfants. La qualité de l’enseignement de madame h, puisque c’est sa priorité pourrait commencer par un changement dans son positionnement; c’est-à-dire d’abord par l’abandon de son côté péremptoire. Cela dit madame h est-elle capable de procéder à une analyse critique de sa pratique pédagogique ? Pas sûr, au vu du ton de la dame.
Bonjour en lisant cet article je retrouve complètement mon enfant qui rencontre des difficultés a l’école et dans son comportement en général avec nous a la maison
1ère semaine scolaire et je suis déjà convoquée par la maitresse, mon fils est agé de 7 ans et est en CE1
Nous avons eu pas mal de soucis en CP mais je mettais cela sur le coup de sa non maturité, du changement etc …
Nous avons besoin d’aide, nous habitons en ile de France, à Rosny sous bois dans le 93, ou puis-je faire un diagnostic sérieux pour mon enfant ?
Je suis très inquiète, merci pour votre réponse et votre aide.
Sandrine
Je lis : « Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental, relié à un déséquilibre neurochimique des régions du cerveau impliquées dans le contrôle de soi, le maintien de la vigilance et de l’attention. Il concerne 3 à 5% des enfants d’âge scolaire en France ».
Peut-on avoir des précisions sur ce « déséquilibre neurochimique », sur les « régions du cerveau impliquées », sur les sources de ces affirmations et du taux de « 3 à 5% » mentionné ?
Et, simultanément, des informations sur les bénéfices des laboratoires qui commercialisent sous différentes formes la métamphétamine prescrite, pour ne pas dire imposée, à ces enfants pas sages (ou pas adaptés aux formes scolaires dominantes), et ceci malgré les graves effets secondaires de cette molécule ? Il est d’ailleurs étonnant que l’article ne dise rien de cette médicalisation abusive et dangereuse du prétendu « TDAH ».
Bonjour, la médication n’est pas le sujet de l’article, le but étant d’ailleurs de dépasser cette question sujette à controverse, sachant en outre qu’il est de toute façon possible pour un enfant comme pour un adulte de « s’en sortir » sans médication.
Quant au déséquilibre neurochimique, il s’agit selon l’état actuel de la recherche, d’un déficit en dopamine (un neurotransmetteur du cerveau impliqué dans la vigilance et la motivation) et/ou noradrénaline / serotonine…
http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2016/05/02/tdah-maladie-biologique
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18772050
Cela dit, il ne s’agit pour l’instant que de recherches qui ont cours depuis plusieurs décennies, et il est impossible d’être certain de l’origine de ce trouble.
Le Vidal parle en tout cas d’un « trouble neuro-développemental »…
https://www.vidal.fr/recommandations/1471/tdah/la_maladie/
Concernant les 3 à 5%, voici une source :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3217800/
Je suis parent d’un enfant de CE1 qui présente des soucis d’attention. Nous ne savons pas encore quoi ni comment ni pourquoi, cela fait un an qu’il est suivi par pedopsy, bilan neuropsy, orthoptie, passage en CATTP pour observation en groupe, bilan orthophonique à suivre. Bref, nous avons pris le problème à bras le corps. Nous travaillons tous les jours avec lui. Son instit de CP a été derrière lui pendant toute l’année. Je l’ai remerciée à la fin de l’année de ne pas l’avoir lâché. Elle était contente mais a souligné que c’était son boulot.
Je suis effrayée par les commentaires laissés ici. Je n’ai même pas tout lu, certains étant même parfois agressifs, aigris. On parle d’enfants, on parle d’humain !
Croyez-vous vraiment que nous parents attendons tout des instits ? Non !
Que croyez-vous ? Si l’école l’acceptait, je serai derrière mon gamin tous les jours en classe pour ne pas qu’il décroche. Il s’en sort bien, mais je sais que le jour où un instit ou un prof le prendra en grippe, ne restera pas derrière lui, ce sera fini pour l’année. Mais moi je restera derrière lui. Que croyez-vous ?
Travaillant moi-même avec des enfants, ils sont tous différents et je m’adapte, je suis bien obligée, c’est mon boulot. Je les observe, j’adapte mon langage, ma manière de demander les choses, mon degré d’exigence.
La vie serait tellement plus simple si tout le monde pouvait être dans le même moule…
Mais tellement triste !
« A côté de ces élèves, nous en avons 20, voire 25 autres » normaux « , dont les parents attendent de nous que nous les fassions progresser. » ça veut dire quoi normal ? est-ce que l’école publique ne doit pas se charger d’enseigner à tous les enfants et futurs citoyens ?
Nous sommes tous différents, il y a seulement des personnes qui réussissent mieux à s’adapter et à maitriser leurs difficultés que d’autres. Il existe des outils pédagogiques et du matériel adapté pour beaucoup de troubles (dys, autisme…). Il y a parfois beaucoup de résistance à les utiliser. L’objectif d’un enseignant devrait être la satisfaction de réussir à enseigner à n’importe quel enfant. Ils sont tous capables d’apprendre, mais parfois par des moyens différents.
Et un enseignant normal, c’est quoi ??
Très bon article et très intéressant, mais surprise de certains commentaires. Que faire de nos enfants qui gênent certains enseignants et les autres élèves à priori. Les enfants sont diagnostiqués au frais des parents, sont accompagnés d’aesh, enchaînent bien souvent des prises en charges, ont pour certains des traitements…
C’est vraiment regrettable de lire certains propos, pensez-vous que c’est agréable d’entendre tous les soirs que votre enfant à etait puni/privé/exclu…
La dernière en date : il va devoir grandir pour un bonhmme de 7 ans 🙁
Je suis tellement triste de lire de tels propos venant « d’enseignants ». Maman d’un petit TDAH de 7 ans, je me bats chaque jour pour que mon fils aille bien…pour qu’il arrive à se faire des copains, pour qu’il puisse rester assis, pour aider sa maitresse , pour lutter contre une prise en grippe de sa maitresse comme dans son ancienne école qui lui vaut aujourdhui des maux de ventre et des larmes chaque matins après l’avoir pourtant changé d’école. Vous êtes le reflet de l’égoïsme pur! Vous n’êtes pas digne de cette profession! Plus c’est facile, moin on en fait et mieux on se porte!!! Une honte… heureusement que tout les enseignants ne pensent pas comme vous, heureusement que moi non plus je ne pense pas cela au sein de ma famille et vis à vis des autres enfants ici. Vous devez vous adapter comme nos petits bonhommes TDAH essaient de le faire chaque jours! Et une école spécialisée? Imaginez nous dans nos campagnes????
Je reconnais dans tout ça mon petit fils, qui est en ce1. Déjà en cp il en était déjà à ce stade. Il a vu psy, bilans en veux tu en voilà. Bref beaucoup de consultations mais pourtant aucun n à parle de tda. Ma fille n en peux plus, culpabilise et ne sait plus quoi faire. En janvier elle a rdv avec un pedopediatre. Nous verrons. Mais un trimestre sera passé…..
Que faire? Qu en pensez vous? Merci
Pas : Bel article de nath. Elle a raison
Parent d’un enfant TDAH, je suis extremement choqué par les arguments des prods que je lis suite à l’article. C’est d’un cynisme implacable. Un enfant en difficulté ou ayant des troubles doivent être exclus ou rassemblés entre eux pour ne pas porter préjudice au groupe…
Quelle belle mentalité et quelle tristesse pour notre jeunesse qui est entre les mains d’incapables frustrés.
suite a vos réaction je tiens a signaler a mme H et d’autre enseignant(e) MON ENFANT ET TDAH AVEC HYPERACTIVITÉ ET TROUBLE DE CONCENTRATION ET TROUBLE DE AGRESSIVITÉ moi parent je tiens a remercier sa maîtresse car il et en ce1 elle a mis en place :
avec nous parent :
un cahier du comportement du jours ou elle marque que les points positifs de la journée ou semaine selon le temps qu’elle a – un rdv tous les mois si besoin pour voir les modification a envisager pour l’aider en classe
avec mon fils:
– bureau devant tableau ( comme sa elle explique a toutes la classe de 28 élevés les consigne une fois fini entre deux élevés elle reviens vers mon fils pour lui expliquer les chose étape par étape ) – puis elle lui a mis une boite a disposition a 3 mètres de sont bureau qui lui sert de trousse comme sa il se levé a chaque fois qu’il doit utiliser un crayon et cela évite qu’il lance ces crayons a travers la classe et de plus comme il a besoin de bouger régulièrement cela permet une motricité met-trisser , – elle lui permet toutes les 30 mins d’aller au font de la classe pour lire , faire des puzzle….
– si il n’a plus la concentration suffisante le travail non terminer en classe et a faire a la maison avec une date butoirs( environ 1 semaine ) qui permet a nous parent qui travaillons de pouvoir lui faire faire tranquillement – une boite de carte pour prendre parole a été aussi mis en place (pour évite qu’il lève le doigts car il oublie) – il a chaque semaine un élève référant pour l’aide a préparer ses affaire (cartable , chaussons avant entre en classe et tous autre acte demander aux élèves au long de la journée ) – et pour finir elle a expliquer a toutes la classe pourquoi ses aménagement pour mon fils et les élèves eux ont très bien réagis contrairement a beaucoup d’adulte car les élèves ne le voies plus comme un méchant , perturbateur , gênant …. tous se paver pour montrer dans les grosse ligne que quand un(e) enseignent(e) aime vraiment sont travail et veux s’impliquer cela demande du travail supplémentaire a mettre en place mais une fois mis en place cela ne se récent pas dans la vie de tous les jours en classe et la maîtresse de mon fils et très contente car ses réaction son de plus en plus comme tous les enfant de la classe que tous le monde considéré comme normaux et je rappel que les enfant tdah et autre… n’on pas demander a être différant des autre et a être rejeter par une société qui ignore par manque de formation se que peux être handicapent d’être tdah et autre …..
une maman qui encourage les enseignent(e) a se former
Maman d’une tdah et prof : parents outrés n’oubliez pas qu’un prof bosse 45 h par semaine pour se voir en permanence dénigrer et qu’il n’a pas un tdah dans sa classe mais 2 avec 4 ou 5 dys, des ulis intégrés, des enfants dans une misère sociale effrayante, des gens du voyage, des autistes, des parents qui s’en foutent, des parents qui ne s’en foutent pas du tout et j’en oublie sûrement et qu’à côté de ça ils ont une pression énorme de leur hiérarchie voire de certains parents pour « boucler » le programme. On peut apporter beaucoup à un enfant différent mais ne nous mentons pas quand il y en a 5-6 sur 30-32 qui sont différents notre mission est tout simplement impossible. Comment boucler un programme de math de 3e avec un enfant qui n’a pas compris les dizaines? Et qui dit mission impossible dit mission génératrice de frustration voire burn out. Alors oui les profs font plus ou moins preuves d’empathie et h était cash mais les profs N’EN PEUVENT PLUS.
Madame Doro,
Maman d’un TDAH avec Dys et parent outré par certains propos. Jamais je ne me permettrais de dénigrer les profs puisque je suis la 1ere à les remercier quand ils font l’effort de comprendre et aider mon fils.
Vous travaillez 45h et vous estimez qu’on ne vous donne pas les moyens de travailler correctement .Je l’entends et beaucoup d’autres parents l’entendent (ne généralisez pas et ne vous victimisez pas non plus sans cesse). Quel est le secteur aujourd’hui qui ne souffrent pas des mêmes maux.. ? 🙁
Comme bien des métiers, le vôtre est difficile.. Vous êtes-vous même maman d’une Tdah donc vous devriez savoir que ces enfants-là ont besoin d’attention (a défaut d’en avoir) pour qu’ils s’épanouissent et dérangent le moins possible a classe. En les mettant de côté, vous ne ferez que raviver leur handicap, et leurs souffrances. Et il seront plus pénibles a « gérer » En revanche, si vous adaptez les bonnes méthodes vous saurez faire ressortir leurs bons côtés et ca ne sera que bénéfique pour le reste de la classe….. et la (le) prof…
Entièrement d’accord avec Doro.
Le Prof est devenu le dernier rempart de la casse sociale orchestrée.
L’enfant a un rôle à jouer, et aux Parents de fixer déjà le cadre, et les profs vont peauffiner la structure.
Mais , ici on demande à l’enseignant d’être Maître, Contre-Maître, Apprenti, Maçon….
Ce n’est pas pour sombrer dans le passéisme, mais cette société moderne est instable à tous les niveaux, il va falloir des architectes plus calibrés pour reconfigurer les contours.
J’espere que mon fils ne tombera jamais sur une Madame H ou une Clio… vive la bienveillante.
J ajouterai les effets positifs dans un groupe d élèves, quand des enfants différents sont présents ! Oui, ils sont penibles, mais quand on leur montre de l attention, qu on relèvent leurs qualités (tout aussi nombreuses que les enfants non TDAH), ils peuvent être très appréciés car moteurs, volontaires, infatigables, imaginatifs ….
Mesdames H et Clio, pitié pour ces gosses, changez de metier….. !!! C’est a cause de profs comme vous que certains de ces enfants comme mon fils en viennent a parler de suicide !! « » »Maman, j’en ai marre de ne pas etre comme tout le monde,…. de me faire punir……. » » » .. Non Mesdames H & Clio, malheureusement il n’y a pas de structures adaptées…. C’est a vous de vous adapter ! Je conçois que la tache ne soit pas aisée… mais comme dans tous les metiers, il y a des missions plus difficilles que d’autres… Si vous n’avez pas de compassion et le courage de relever des défis, un simple conseil : Changez de boulot pour un plus pépère… Si vous ne souhaitez pas prendre la peine d’essayer (Il y a des méthodes pour les « gerer ») alors effectivement ils finiront par vous « sortir par les yeux », et vous en viendrez a detester votre boulot….(si ce n’est pas deja fait) Et pour conclure, je voudrais dire que non je ne mets pas tous les profs dans le meme panier… Heureusement, vous n’etes pas les dignes représentantes du corps professoral car dans sa grande majorité, les profs prennent la peine de les comprendre ! Merci à eux !
Je comprends votre problème en tant que parent mais vous, vous ne réalisez pas ce que ça implique pour nous ! On ne fait que ça de s’adapter mais à côté, il y a 25 ou 27 ou 30 (et oui) autres élèves auxquels nous devons enseigner des connaissances et des compétences, et qui eux-mêmes sont dérangés par ces élèves (et parfois n’en peuvent plus quand ils les ont à côté). Et oui, c’est ça la réalité dans une classe…Mais cette réalité, vous ne l’avez jamais expérimentée donc vous ne pouvez pas réaliser l’ampleur du problème avec ces élèves….Vous nous dites de changer de boulot mais perso, je ne me plains pas de mon travail ! C’est facile d’envoyer ça à la tête des profs dès qu’ils mettent en avant une réelle difficulté dans leur travail. Cet argument, que nous entendons trop souvent de nos jours,n’est ni objectif, ni constructif !! Ce n’est pas contre nous qu’il faut se retourner mais contre l’Etat pour le manque de structures adaptées pour ces enfants. Et pour finir, du moment que vous vous permettez de me juger sans me connaître, sans connaître ma pratique de l’enseignement, sans connaître surtout le retour que moi j’ai de mes élèves et parfois de leur parents (retour positif), y compris d’élèves en grandes difficulté, et bien j’estime qu’il n’y a pas de dialogue possible…Vous seriez surprise des retours de mes élèves, vous qui me conseillez de changer de métier !!!
Ce qui m’intéresserait est d’avoir le retour de vos élèves Dys, Iep et Tdah…
Bien sûr que je ne vous connais pas que je n’ai pas votre expérience mais vous ne connaissez pas non plus l’expérience que j’ai eu avec certains profs (je le précise encore, je ne parle que d’’une minorité et encore une fois je remercie la grande majorité des profs que j’ai trouvé a la hauteur et digne de leur métier malgré les mêmes difficultés..
Difficultés que de nos jours on rencontre dans la majorité des secteurs : Demandez au personnel de santé s’ils comptent leurs heures et s’ils ont les moyens de faire bien leur boulot!
A défaut de connaitre la vraie réalité d’un classe, comme vous le soulignez, je vais juste vous exposer la mienne de réalité. Peut-être qu’en confrontant nos réalités nous pourrons entamer un dialogue. 😉
Durant sa scolarité mon fils n’a dérangé, agacé que les profs qui l’ont dénigré. Mis de côté, blessé, frustré il ne pouvait que lui-même s’agacer et ne pas donner le meilleur de lui-même (notes et comportement). En revanche avec les profs qui ont fait preuve de compréhension, et d’un peu d’attention, mon fils adoptait un tout autre comportement et se révélait être (presque) exemplaire..
Pourquoi un sein d’un même école, d’une même collège avec dont les mêmes difficultés (classes surchargées, manque de moyens (pas assez d’avs) , manque de formations, etc…) certains profs y arrivent et d’autres pas du tout ???!
Apparemment, je suis une ancienne TDAH,non diagnostiquée. Aujourd’hui j’ai 52 ans et j’ai très mal vécu mon enfance scolaire. Tant mes parents, que le corps enseignant, ont été convaincu de mes limites intellectuelles.
Du haut de mes 7 ans, je me rappelle un ressenti d’humiliation lorsqu’on m’a informé d’un redoublement du CP. Convaincue d’être incapable de comprendre ou de retenir les leçons, je me suis laissée aller. Pour m’aider ,après un 2e redoublement, mon père m’a imposé des cours particuliers de maths et là, ça été le déclic. Je me suis prouvée que j’étais capable d’attention…
Malheureusement lorsqu’on pert 2 années scolaires, plus aucun lycée ne souhaite vous prendre (risque de rater le bac et de faire descendre les pourcentages de réussite du lycée). Donc on vous oriente en BEP… Encore de l’humiliation quand on se retrouve orienté contre son grès. Je rêvais de longues études autour de l’histoire et de l’architecture… Et bien j’ai rebondi tardivement, parce que battante ! Et j’ai 3 bac + 5.
Merci d’aider les enfants d’aujourd’hui à rebondir.
marion
Et si tout simplement , toutes les personnes agacées, ici, étaient TDAH ? ! Hein, pas forcément vos enfants ? Si on fonctionnait avec vous comme l’école fonctionne avec eux ?! Alors on fait quoi ? On continue de les mettre à l’écart comme des pestiférés ? ! C’est de l’extrêmisme ce qu’on lit ici , c’est navrant. Il faut soit se bouger pour changer les choses aux niveaux de l’éducation nationale ou arrêter ce métier. C’est affligeant ce misérabilisme.
Signée une TDAH qui grâce à ses /ces troubles, a des capacités, une confiance en l’humanité bien au dessus de ces chers bien pensants qu’on dérange dans leurs classes.
Tout finira par rentrer ds l’ordre ..
Super, la crise de recrutement des enseignants est résolue! En lisant bon nombre de ces commentaires on s’aperçoit qu’une vague de gens très compétents et très motivés sont prêts à assurer ce métier. Ils maîtrisent déjà tellement bien leur sujet qu’ils n’hésitent pas à nous transmettre leurs solutions miracles, heu, pardon, je voulais dire leurs grandes connaissances sur tous ces troubles de l’apprentissage que nous connaissons si mal nous les vilains profs qui refusons de nous remettre en cause et qui ne nous intéressons jamais à aucune forme de pédagogie alternative.
Un prof qui aime son métier, mais ce n’est pas si facile que l’idée que vous vous en faite chers parents 🙂
Bonjour, je suis maman de 2 enfants dont mon ainé a été diagnostiqué avec un TDAH. Ses problèmes ont commencé lorsque nous avons déménagés et avions mi cela avec mon mari sur une perte de repère et de copains. Au final son enseignante GS maternelle me dit qu’elle le trouve bizarre il travail mais semble distrait absent par moment. Il a besoin de rester près de l’adulte pour travailler et resté connecté, elle me conseil donc d’aller voir un psychomotricien pour un bilan. 1 ère année problème d’attention, son enseignante le suit et l’accompagne. puis nous voilà en Classe de CP ou une jeune enseignante est là comme remplaçante, au bout de 15 jours elle m’interpelle car mon fils ne veut plus travailler nous décidons de lui faire signer un petit engagement pour le motivé mais en vain. Suite à ça la psychomotricienne refait un bilan 2 ème année et me conseille de faire un bilan orthoptique, orthophonique, QI. Nous avons fait les différents test sur 4-5 mois. puis nous portons les résultats à la pédiatre qui dois suivre notre fils et la elle nous annonce qu’il a un TDAH avec une précocité. avec mon mari nous avons essayé de voir avec l’enseignante qui ne voyait pas le besoins d’un accompagnant scolaire elle m’a dit il n’est pas handicapé, puis en juin rdv avec la psy scolaire et là dossier pour la MDPH.
Cette année il est en CE1, et ça ne se passe super bien à l’école les enseignantes n’arrive pas à le cerner, ils sont en classe double CE1, CE2 en tout ils sont 14 dont 8 CE1 ce que je trouve être un petit groupe, l’enseignante m’a dit je n’ai pas que lui je ne peux pas l’aider.
Le trouble c’est intensifié malgré la médiation animale et le suivi avec la psychomotricienne. Même elle reconnaît ne pas toujours y arriver et que les troubles grandissent. Je suis derrière lui pour qu’il travaille, le motive sans cesse car il a les capacité, mais n’arrive pas à les exploiter.
Un jour mon fils m’a demandé si on pouvait lui enlever ce qui n’allait pas afin d’être comme les autres. Je lui ai dit non, mais qu’on allait l’aider à mieux comprendre ce qui lui arrive. Il est en détresse, nous envisageons la médication pour voir si ça l’aide. Je me suis même demander si le déscolariser ne serait pas la meilleure solution. Si vous avez des conseils mais pas de jugement car j’en ai assez au quotidien car les gens vous regarde de travers lorsqu’il se met à crier pour exprimer un trop plein. il ne perturbe pas la classe il se contient mais après c’est une pile électrique qu’on arrête plus.
Je vous remercie par avance.
Maman d’un enfant TDAH et AVS par choix presque militant, donc, des deux côtés du miroir, je crois qu’un peu de « positivisme » s’impose !
Je militerai bien pour réconcilier tout le monde car c’est triste de vous lire vous renvoyer tous la faute.
C’est exactement ce que ressent l’enfant TDAH , cette idée qu’il est toujours le bouc-émissaire ! Il faut vraiment partir de ce postulat : ce n’est la faute de personne et surtout pas la sienne. Il n’a pas demandé à être ainsi et est le premier à en souffrir, parfois gravement.
Ce qui est compliqué, c’est que, contrairement aux autres troubles des apprentissages, le comportement de l’enfant est très perturbant. Il est beaucoup plus facile de s’occuper d’un enfant dysphasique bien gentil, bien calme, que de la tornade TDAH qui ne vous laisse pas une seconde de répit .
Le TDAH peut vite passer pour un fou du fait de sa grande impulsivité ! J’ai moi-même eu cette sensation face à certains comportements de mon fils, petit. Du coup, il est inattentif mais est aussi le centre de toute l’attention….c’est le paradoxe.
La méconnaissance du trouble de la part de certains enseignants (j’ai dit certains pas tous) m’a sidérée et je trouve réducteur et dangereux le discours qui remet en cause leur inclusion sans se questionner sur leurs capacités mais en argumentant sur la gêne qu’ils génèrent.
Oui, c’est difficile à gérer mais pour autant, êtes- vous certains que la place de tous les enfants TDAH soit dans des « instituts spécialisés » ? Malheureusement, j’entends encore trop souvent des enseignants se plaindre de ces élèves et dire qu’ils n’ont rien à faire là. La loi sur le handicap de 2005 (loi sur l’inclusion des handicapés) est perçue comme un frein qui gêne les élèves « normaux » et appauvrit le niveau. Autant je peux entendre les plaintes sur le manque de moyens qui sont amplement justifiées, autant le discours sur le « niveau » qui serait dégradé à cause des élèves « différents » me paraît choquant et d’un autre temps.
D’abord, certains d’entre eux sont juste inattentifs, pas hyperactifs et ne gênent pas vraiment les autres. Dans ce cas, l’argument ne tient pas .
Certains sont capables de compenser leur trouble grâce à leurs capacités intellectuelles. Avec l’âge, ils utilisent aussi des stratégies qui leur sont propres pour apprendre autrement ( exemple: mémoire visuelle, apprentissage par vidéo). Il existe aussi des méthodes pour améliorer leur mémoire de travail (pratiquées par les orthophonistes ).
Ensuite, on parle d’un élève par classe et il n’existe pas ou encore très peu ( dans les grandes villes)de structures dédiées aux TDAH.
Et si certains enfants TDAH ont besoin d’aller dans des structures adaptées existantes type ULLIS ou ITEP, ce n’est à envisager, selon moi, qu’au cas par cas, en fonction des troubles associés et des difficultés scolaires et sociales de chaque élève.
Enfin, le TDAH reste un trouble de l’attention et fait partie des trouble des apprentissages. Le trouble ne se soigne pas et perdure à l’âge adulte .Il ne doit pas être confondu avec une maladie psychiatrique même si l’enfant TDAH est suivi par un psychiatre et prend parfois un traitement médicamenteux . Le traitement, aussi utilisé chez les narcoleptiques, est un psychostimulant qui vient améliorer la neurotransmission pour faciliter l’attention et diminuer l’agitation. Cela paraîtra peut-être évident pour certains mais j’ai découvert que peu d’enseignants connaissaient ces aspects médicaux.
Alors, pour finir en donnant espoir aux parents qui se bagarrent et répondre à H dont j’ai lu le message en faisant des bonds, je vous parlerai de mon fils. Petit, il était souvent décrit comme impulsif, violent, dangereux, ingérable etc…
Pas facile pour lui, pour nous, pour les maîtresses. Mais à force d’un travail acharné en commun avec les enseignants et les différents soignants et grâce aussi à son traitement, mon fils de 11 ans a pu entrer en sixième avec un PAP . Il a un comportement calme, travaille courageusement tous les jours , se débrouille parfaitement pour s’organiser et prendre ses cours et ses notes progressent . Nous le voyons heureux d’apprendre et de retrouver ses amis tous les jours, de pratiquer l’athlétisme avec passion et je ne crois pas qu’il voit sa place ailleurs malgré sa « différence » .
A force de ne plus payer d’impôts pour assurer les fonctions de soins,d’éducation etc., de supprimer des postes, les co-psy, le recours à des psychiatres pour établir les bons diagnostics, on confie aux profs des élèves dont la sociabilité est impossible. Comment voulez-vous qu’on fasse avec 30 élèves par classe pour qui chaque parent réclame un traitement adapté, ajusté, sur mesure…
Tout ça est délirant. vous faites les frais d’une casse médico-sociale généralisée qui touche aussi les enseignants (pas les hauts fonctionnaires)…
Parlez avec vos enfants, donnez-leur le goût des choses partagées au lieu de les gaver de télé et de jeux agressifs et d’exiger qu’ils soient traités sans mérite comme des êtres d’exception… En bas de l’échelle, au collège, on en a marre. et pourtant… on en fait des efforts…
Bonjour,
Je me pose la question suivante : Pourquoi certains enseignants arrivent à gérer et aident à progresser ces enfants et que d’autres n’ y arrivent pas ? Dans le même établissement , ils ont pourtant les mêmes moyens !
Pour moi c’est tout simplement qu’ils ne veulent pas s’y interesser.
Bonsoir à tous et toutes voilas petite question que je me pose
Mon fils de 11 ans qui a redoublé son cp a toujours du mal il n’aime pas écrire préfère les mathématiques mais il est d’une lenteur extrême à l’ecrituRe il est souvent dans la lune mais c’est un enfant intelligent s’intéresse à beaucoup de chose et très curieux je lui est fait passer un bilan Ortophoniste et il est dislexie je m’inquiète car malgré ce problème et ses séance d’ortophoniste il reste dans la lune en classe et ne fait rien penser vous qui peux avoir un trouble de l’attention tout en sachant que c’est un enfant calme auprès de quel service je peux me rapprocher afin de le faire diagnostiquer ?
Merci de vos réponse
Bonjour, oui on peut avoir des troubles de l’attention sans être un enfant hyperactif ou agité. Il faut faire faire un bilan par un neuropediatre. Prenez rdv dans un service pédiatrique. Quant à la dyslexie, avec un bon suivi, cela n’empêche pas l’enfant de réussir sa scolarité.
Je suis la grand mère d un enfant de 8 ans qui semble présenter les signes comportementaux qui sont décrits dans le tdah.difficulte à rester en place même parfois incapacité à l immobilité.tres jeune dans ses premières années même mois( des qu il pouvait par lui même manifester son « aversion » au sommeil) il avait des temps de sieste et de sommeil tresréduits.par contre ils s endormait des qu il était en voiture. Encore maintenant il réclame une présence pour le moment du coucher et jeme suis toujours étonné qu avec son degré d activité incessante il puisse ainsi ne pas manifester un besoin de sommeil?! C est un être très attachant intelligent attentionné très sensible avec un très fort sens de l observation( avec grande capacité de mémorisation visuelle) mais ne respectant pas les règles et les injonctions,donc indépendant provocateur réagissant dans l impulsivité mais aussi capable d en prendre compte lui même…..Mais lui même ne supporte pas les l impatience voire les paroles sévères ou violentesil a une sensibilité à fleur de peau…. Tout cela engendrant des difficultés de cohabitation à la maison comme à l école et aussi par voie de conséquence du retard dans l apprentissage des » codes » lecture écriture….c est un enfant très affectueux et il est confronté à la séparation de ses parents ce qui ne facilite pas la présence dont il aurait besoin.
Comme vous je pense qu e face à cette réalité les enseignants ont besoin d être informés avec précision si l on veut qu ils puissent autant que possible agir avec efficacité auprès de ces élèves particuliers.
Bonjour,
Merci pour votre article il m’a un peu aidé dans ma recherche sur ce trouble.
En effet mon fils a été de sept ans est souvent dans la lune je suis en attente d’un diagnostic. Il est scolarisé dans une école privée avec un petit groupe. Actuellement, l’enseignante me fait des reproches sur son comportement qu il ne connaît pas telle ou telle chose… Un verbe, un exercice qu il n’arrive pas… Ecc. Je suis perdue je ne sais pas comment aider mon petit garçon. Il n’est pas encore dans la démarche d’apprendre comment un petit garçon lambda. A l’heure actuelle il ne sait pourquoi il doit apprendre il ne sait pas pourquoi on fait les devoirs… Il réagit comme un petit de quatre ans… Il y a des choses qu’il fait pour faire plaisir et parce qu’il apprend par cœur… Car il a une bonne mémoire mais il ne sait pas la mettre en pratique… Il ne le fait pas exprès. Et l’enseignante ou sois est lassée ou sois elle n’a pas compris que mon fils a besoin d’aide qu on prenne le temps. J ai inscrit mon fils dans cette école pour qu on s’occupe de lui car petit effectif. Et la ce n’est plus le cas. Je paye cette école chère… Que faire?aidez moi merci.
Super je vous souhaite d’avoir un enfant à problème