
Les secrétaires généraux du SNES-FSU (photo : @SNESFSU)
Le SNES-FSU a tenu ce jeudi 31 août sa conférence de rentrée 2017 durant laquelle plusieurs sujets ont été abordés par Frédérique Rolet, Xavier Marand et Benoît Teste, les secrétaires généraux du syndicat, notamment sur l’évaluation des élèves, les conditions de rentrée, la carrière des personnels ou encore la crise de recrutement.
En ce qui concerne l’évaluation des élèves, le SNES-FSU veut en clarifier les différentes finalités : « outil au service de la formation des élèves au quotidien et outil de certification permettant notamment l’obtention d’un diplôme », est-il indiqué dans le communiqué de presse. L’évaluation doit ainsi « gagner en transparence afin d’être mieux comprise par les élèves et leurs familles ».
« Une rentrée pleine d’incertitudes »
Frédérique Rolet, professeur de Lettres et secrétaire générale du SNES-FSU s’est également exprimée sur les conditions de rentrée et l’inquiétude des personnels de l’éducation : « C’est une rentrée à la fois pleine d’incertitudes sur ce qui va arriver au collège et au lycée, avec aussi beaucoup d’inquiétudes des collègues sur les mesures concernant les fonctionnaires ».
« Les orientations budgétaires de juillet, comme les projets du candidat Macron de supprimer 50 000 emplois de fonctionnaires ne présagent rien de bon. Aucun chiffre n’est encore avancé avec précision à ce jour et l’Éducation représente la moitié des effectifs de la Fonction publique d’État. Donc même préservée de suppressions massives elle ne sera pas épargnée du tour de vis austéritaire : comment des mesures coûteuses mais indispensables pour relancer les recrutements pourraient-elles être prises par exemple ? », développe le dossier de presse.
« On se retrouve dans le second degrés dans une situation de tension pour la rentrée puisqu’on est toujours dans une hausse d’effectifs avec encore 50 000 élèves en plus, concentrés surtout en terminale et en sixième », a expliqué Frédérique Rolet sur la crise du recrutement, ajoutant que « la suppression d’un certain nombre de contrats aidés a évidemment des conséquences sur la surveillance » : « On ne peut pas dire que l’on supprime des contrats comme s’il n’y avait pas de missions derrière, il y en avait ! »
Tant pis pour le SNES, il doit comprendre que les profs ont voté pour MACRON, souvent aux deux tours et aux législatives, donc cette agitation doit rester symbolique sous peine de sombrer dans lev r(idicule.