
Jean-Michel Blanquer lors de son premier discours avec le costume de ministre de l’Education nationale (photo : @EducationFrance)
Dans une interview publiée jeudi 24 août dans L’Obs, Jean-Michel Blanquer a affirmé que revoir l’apprentissage de la lecture était l’une de ses priorités : « On s’appuiera sur les découvertes des neurosciences, donc sur une pédagogie explicite, de type syllabique, et non pas sur la méthode globale, dont tout le monde admet aujourd’hui qu’elle a des résultats tout sauf probants », explique le ministre de l’Education nationale.
« Nous mettrons en avant les méthodes d’apprentissage les plus efficaces en matière de lecture d’écriture et de calcul. Il faut que les professeurs dédient un temps important à ce qui sera demain le cœur de leur compétence », ajoute le locataire de la rue de Grenelle. « Dès le mois de décembre, un enfant qui ne sera qu’imparfaitement entré dans la lecture devra être suivi avec une attention particulière afin qu’il finisse l’année avec les compétences attendues », précise-t-il.
« Il faut des professeurs bien formés »
Le ministre s’est également exprimé sur le salaire des prof et la rémunération au mérite : « Ne créons pas des angoisses inutiles. Je suis le ministre des professeurs, je les respecte, j’en suis issu dans tous les sens du terme. Tout ce que je vais faire visera à les soutenir dans leurs missions ».
« Pour faire réussir les élèves, il faut des professeurs bien formés, heureux d’être là où ils sont, travaillant en équipe, ayant confiance en l’institution. L’objectif, nous le partageons tous. Après, la façon dont on va y arriver, il faut en discuter dans le cadre de larges concertations », a ajouté Jean-Michel Blanquer.
Heureux d’être là alors que l’on va perdre niveau salaire…encore…et qu’il faudrait que nous fassions encore plus…une vocation ne veut pas dire subir un chemin de croix…
Monsieur le ministre
Vous avez dit qu il faut des professeurs heureux d être là. Ayant confiance en l institution.
Que fait l institution pour les enseignants de st Martin et St Barthélémy qui ne peuvent être rapatriés chez eux en Guadeloupe.
Ils sont démunis. Ils ont faim et sont
choqués. Il sera difficile de les motivés.