Amphithéâtre université

Amphithéâtre université © Danielle Bonardelle – Fotolia.com

Le ministère de l’Enseignement supérieur a indiqué dans un communiqué de presse le vendredi 21 juillet que plus de 65 000 bacheliers inscrits à Admission Post-Bac n’avaient toujours pas de proposition pour la rentrée. Sur ces 65 431 candidats, 38 780 n’ont « aucune proposition sur les vœux formulés par APB » et 26 651 ont postulé « uniquement dans des filières sélectives pour lesquelles leur candidature n’a pas été retenue ».

Les candidats sans formation ont désormais accès à une procédure complémentaire (pdf) dont les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 25 septembre. « 187 000 places dans l’enseignement supérieur en France y sont disponibles », indique le ministère.

« Nous sommes nombreux sur le carreau »

Dans cette procédure, « les candidats peuvent formuler jusqu’à 12 vœux, sans avoir à les classer comme lors de la procédure normale ». Elle concerne les bacheliers qui n’ont pas trouvé de formation lors de la phase précédente, mais aussi ceux qui l’ont abandonné en cours de route ou qui ne sont pas inscrits sur la plate-forme.

Certains étudiants, reçus au baccalauréat, ont ainsi été refusés dans les filières qui les intéressaient. « Les facs françaises débordent, 40 000 étudiants en plus par an, une hausse qui devrait perdurer jusqu’en 2022 », estime le journaliste de LCI, Renaud Pila, sur Twitter.

C’est notamment le cas de Tancrède, titulaire d’une mention assez bien avec 13 de moyenne générale. Le jeune homme a expliqué sa situation dans une tribune envoyée aux médias le 14 juillet : « J’attendais avec angoisse les résultats de l’ultime vague d’affectation d’APB. Et le couperet est tombé : rien, aucune université pour me prendre, même pas Nanterre, ma fac de secteur », peut-on lire sur L’Express.

« Nous sommes nombreux à être restés sur le carreau, à avoir fait confiance à notre système éducatif et à l’égalité des chances […] Je vais sans doute, comme beaucoup de Français, tenter de partir faire mes études secondaires à l’étranger et peut-être ne reviendrai-je pas », conclut-il.