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L’enseignement supérieur, la vie étudiante et la recherche vont connaître une forte diminution de leur budget 2017 : 331 millions d’euros seront amputés, annonce Le Monde. 260 millions par décret d’avance et 72 millions par un décret d’annulation complémentaire, selon AEF qui s’est procuré les projets. Pour Les Echos, le budget serait donc ramené à 180 millions d’euros afin de « participer à l’effort interministériel immédiat ».

Une pilule qui ne passe pas du côté de la communauté éducative. Le SGEN-CFDT, premier syndicat chez les personnels, trouve cela « inacceptable » et menace de « prendre ses responsabilités », d’après Le Monde. « Nous sommes extrêmement inquiets. Étant donné la pression démographique, les conditions d’études ne peuvent que se dégrader », ajoute Gilles Roussel, à la tête de la conférence des présidents d’université. Sur Twitter, la députée PS Valérie Rabault estime que cette coupe du budget équivaut « à la rémunération de 5 500 chercheurs ».

« Des décisions irresponsables »

Pour le Snesup-FSU, « la promesse du candidat Macron de sanctuariser le financement des universités n’a pas tenu deux mois » et juge que « de telles décisions sont irresponsables ». Dans son communiqué de presse, le Syndicat national de l’enseignement supérieur appelle « à la rentrée l’ensemble des personnels à se mobiliser contre cette politique d’austérité dont nous découvrons avec effroi, jour après jour, les sinistres contours ».

Du côté de l’UNEF, l’Union Nationale des Étudiants de France, cette décision ajoutée aux problèmes d’Admission Post-Bac est jugée « inacceptable » par sa Présidente Lila Le Bas.