Emmanuel Macron s’y était engagé durant sa campagne : les classes bilangues, permettant d’apprendre une seconde langue étrangère dès la 6e, seront rétablies au collège. Le Président de la République a annoncé ce 13 juillet, lors du Conseil des ministres franco-allemand, l’ouverture de 1 200 classes bilangues à la rentrée 2017.
« La France promeut le développement des classes bilangues permettant l’apprentissage de l’allemand et de l’anglais dès l’entrée au collège. L’objectif est d’ouvrir environ 1 200 classes bilangues à la rentrée 2017, ce qui permettra de viser un total de 540 000 élèves apprenant l’allemand au collège, soit une augmentation de 10% par rapport 2015, en tenant compte de la 2ème langue obligatoire en classe de 5ème », indique ainsi l’Elysée (PDF).
Pour Thérèse Clerc, présidente de l’ADEAF, « en termes de nombre total de sections bilangues, on reviendrait effectivement à la situation antérieure à la réforme du collège« , indique-t-elle dans le Monde. Toutefois, « les collèges vont se retrouver à devoir faire des arbitrages de dernière minute sans moyens en plus, à notre connaissance. Si les bilangues sont réintroduites, cela se fera sans doute au détriment d’autres disciplines, d’autres projets ».
Suite à la réforme du collège, de nombreuses classes bilangues avaient été fermées, avec de grandes inégalités entre académies, selon l’ADEAF.
Ouf ! Enfin on retombe sur terre ! Enfin débarrassé de cette dadame qui aimait tant « casser les jouets des autres ».
Quand on sait l’impact positif ÉNORME d’un bon niveau d’allemand et, plus généralement, de langues sur l’emploi et le salaire d’un cadre ou d’un ingénieur, voilà une mesure de bon sens. Et je n’étais qu’un « petit » prof de maths … Je me suis simplement contenté de me tenir au courant du devenir de mes anciens élèves, merci « Linked in », « Viadeo », Facebook, etc.
Donner la possiblité de choisir une autre langue que l’anglais est nuisible pour le système global. Et c’est comme d’habitude, ce sont ceux qui ont des acquis les plus faibles qui vont trinquer. .
1) le gamin qui a appris une première langue autre que l’anglais en primaire a un problème le jour où il déménage. Le gamin qui va vers une formation courte sera en difficulté quand la langue appris en primaire n’est pas l’anglais.Par ailleurs, il ne choisit pas sa première langue. La même que toute la classe de primaire.
2) La possibilité d’une autre langue ne primaire amène bouffe les marges flexibilités sur les emplois du temps du collège, aux dépens d’action réellement utiles.
Blanquer qui a fait accepter les pires pédagogismes contre la diminution du nombre de profs quand il était DGESCO de Chatel, est à l’oeuvre pour de nouveaux faire plaisir aux parents consommateurs aux dépends des enfants des plus en difficulté. Les expériences internationales sont formelles. Jusqu’à 15 ans (et pas au-delà), il faut une et école qui fait progresser tous les enfants et qui est centré sur les plus éloignés de l’école.
Ce qu’avaient mis en place Vallaud-Belkacem n’était pas parfait, mais le détricotage aux dépens de l’efficacité du système me semble inadmissible.
Que de conseils péremptoires et prétentieux !
Je suis professeur en Alsace. Nous avons à côté l’Allemagne.
Moins de 4% de chômage dans le Bade-Wurtemberg…
Le plein emploi.
Ils demandent des Alsaciens par tous les moyens, mais peinent à en trouver suffisamment qui parlent correctement l’Allemand.
L’Anglais et l’Espagnol prennent de plus en plus de place.
Et pourtant ils offrent des formation sur la langue. Comme à leur million de migrants appelés par les entreprises qui manquent de main d’oeuvre.
Alors faisons comme Mme Micaud, tout pour l’Anglais et les plus faibles !
Et rien ne changera, toujours les mêmes échecs.
Je ne suis pas du tout d’accord avec ces avis !
En Allemagne l’orientation se passe à 11 ans.
Les élèves dit « faibles » ou simplement qui veulent être plus manuels, trouvent valorisation, estime de soi, motivation avec finalement du TRAVAIL dans les filières professionnelles.
Nous ?
Nous les gardons comme Mme Micaud le souhaite avec Najat, tout le collège.
Est-ce une réussite ?
Echec, dévolarisation, perte de l’estime de soi etc.
Classes hétérogènes qui pénalisent les meilleurs et les plus faibles !
Choix d’orientation difficiles.
Echec dans les Lycées pro.
Super système !
Peut-être s’ouvrir aux pays qui fonctionnent serait une bonne idée… plus qu’aux pédagogo et chronobobo.
Votre réponse est tout à fait pertinente.