87 000 jeunes sont toujours sans affectation à l’université pour la rentrée 2017. Alors que les effectifs à l’université augmentent depuis plusieurs années, certaines filières très demandées ne peuvent satisfaire toutes les demandes et doivent procéder à un tirage au sort pour départager les étudiants ayant candidaté via APB.
Contacter directement l’établissement
La doctorante Svetlana Meyer a publié hier quelques conseils pour aider les étudiants à intégrer les filières dans lesquelles ils ont été refusés sous APB. Ces astuces sont inspirées par son « propre exemple et d’autres plus récents » dans son entourage.
Elle recommande par exemple de contourner le logiciel en envoyant directement un dossier papier, avec une demande de dérogation pour inscription tardive, à l’université proposant la filière convoitée. Pour les DUT/BTS, elle conseille également de contacter directement l’établissement par mail, car les « résultats du bac peuvent changer la donne ».
Le tirage au sort abandonné en 2018
92 licences ont pratiqué cette année le tirage au sort pour départager les étudiants, à l’issue de la dernière phase d’APB, selon le Monde. Certains étudiants, reçus au baccalauréat avec de très bonnes notes, ont ainsi été refusés dans les filières qui les intéressaient.
La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a confirmé ce lundi sur France Inter son intention de mettre fin à cette pratique dès 2018. Elle a annoncé l’ouverture cet après-midi d’une concertation à ce sujet, associant parents d’élèves, étudiants et « l’ensemble des protagonistes de l’enseignement supérieur et de l’enseignement secondaire ». En mai dernier, elle avait évoqué la mise en place de « pré-requis » à l’entrée en licence pour remplacer le tirage au sort actuellement pratiqué.
Autre scandale à lire “en filigrane” dans le scandale d’APB :
Des dizaines de milliers de “BAC PRO” viennent s’infiltrer dans des facs où ILS NE PEUVENT PAS RÉUSSIR, alors qu’à la rigueur on pourrait les faire réussir dans des BTS spécialement cylindrés pour eux ou d’énergiques classes de remise à niveau . De plus, disons la vérité bien peu “politiquement correcte” : certains bacheliers faibles ne s’inscrivent en fac que pour obtenir une bourse, ce qui ne les empêche pas de cumuler ces “études-fantômes” avec un travail dans une restauration rapide ou une enseigne de bricolage ; ceux-là trépignent sur leur portable pour ne pas être portés absents en TD, mais jaillissent littéralement pour sortir à la fin de l’heure. Sans parler des bavardages et des menaces physiques sur les chargés de TD … Tout cela se conjugue pour prouver que ce système APB vicié par des considérations pseudo-sociales absurdes est à enterrer au plus vite, comme tout le fatras nullissime laissé par la si mignonne NVB, mais aussi par ses prédécesseurs de gauche comme de droite.
le bac que ce soit le général ou le pro ne valent plus rien. ils sont donnés à tous les lycéens. le premier vrai diplôme qui a du sens c’est la licence .APB a toujours été une ânerie. les lycéens sont d’un niveau tellement faible que même s’ils revendiquent le droit de s’inscrire en fac, ils sont logiquement évacués dès la fin de Première année. Pour un lycéen brillant , il faut aller travailler en classes préparatoires.