copie concours

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Alors que les derniers résultats du bac de français 2017 ont été annoncés cette semaine, 58 candidats de première ES du Val-d’Oise ont appris que leurs copies avaient été perdues par une enseignante, et qu’ils devraient recomposer le 6 septembre.

Les copies auraient été volées

En consultant lundi dernier les résultats de leurs épreuves anticipées, ces élèves ont eu la surprise de découvrir la mention « AB » à la place de leur note de français écrit. AB pour « absent », alors que tous ont pourtant passé l’épreuve. Renseignements pris auprès de leur lycée, il s’agirait de la procédure automatique lorsque aucune note ne peut être saisie. Ils ont appris à ce moment que l’enseignante avait égaré les copies et qu’ils devraient repasser l’épreuve en septembre.

Les élèves qui ne se sont pas déplacés ont reçu un courrier d’information indiquant que, « malgré toutes les recherches qui ont été faites, aucune [copie] n’a pu être retrouvée ». Une des candidates concernées indique que selon la Maison des examens, les copies auraient été volées.

Les pertes de copies, un couac récurrent au bac

Ce n’est pas la première fois que des copies de bac sont égarées. Fin juin, un enseignant parisien s’était fait voler un sac contenant 61 copies de mathématiques du bac ES. L’épreuve avait toutefois pu être reprogrammée quelques jours après. Quant au sac, il avait été retrouvé dans un bar du 18e arrondissement, avec les copies à l’intérieur, mais trop tard.

L’année dernière, une copie perdue avait valu un zéro à une jeune Allemande résidant dans le Finistère. L’ironie ? Il s’agissait de l’épreuve d’allemand, sa langue natale. La copie avait finalement été retrouvée et le zéro s’était changé en 18, permettant à la candidate de décrocher son bac.

Enfin, en 2014, une enseignante avait accusé son compagnon du vol des 124 copies de philosophie qu’elle devait corriger. Ces dernières avaient été retrouvées dans la poubelle personnelle de l’enseignante par les enquêteurs, et redistribuées à d’autres correcteurs, sans conséquences pour les élèves. L’enseignante avait été condamnée à deux mois de prison avec sursis pour « dénonciation calomnieuse ».