Dans une interview accordée au Parisien ce lundi, le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin présente des mesures visant à économiser 4,5 milliards d’euros cette année. En effet, selon un audit de la Cour des comptes, le gouvernement doit trouver entre 4 et 5 milliards d’euros pour maintenir le déficit public sous la barre des 3 % du PIB. La plupart des ministères seront impactés par ces économies.
Pour l’Education nationale, « il y a une économie de 75 millions d’euros », indique Gérald Darmanin, qui assure toutefois qu’« il n’y aura pas de postes de professeurs supprimés pour la rentrée scolaire », et que « l’intégralité des promesses du président de la République » sera tenue.
Le ministère de la Culture sera également concerné, à hauteur de 50 millions d’euros d’économies, réalisés « sur la gestion du ministère ». « Nous ne touchons pas à la création et au spectacle vivant », précise en effet le ministre de l’Action et des Comptes publics.
Il faut surtout permettre aux enseignants plus de mobilité, et plus de souplesse dans la carrière pour qu’ils s’investissent mieux. Les nouvelles recrues bardées de diplômes viennent souvent dans ce métier par défaut, pour tester ou pour les vacances et sans respecter la déontologie, et non plus par vocation.
Le système RH actuel est à vomir. Les épreuves portent désormais aussi sur les valeurs républicaines et de l’école à cause du constat des jurys ne serait ce que dans la tenue des prétendants au poste ou leur correction orthographique ou syntaxique…
Plus de postes ne solutionne pas tout, loin de là… Mieux vaut peu mais bien. Et mieux considérer cette profession d’ex notables.
+1 pour le commentaire précédent!! @dani.
Plus de mobilité et plus de souplesse seraient en effet les bienvenues dans l’Éducation Nationale!! Comment s’épanouir dans notre métier quand vous exercez à 500 bornes de vos proches (votre famille dans laquelle vous puisez votre force) sans espoir de les rejoindre. Ces conditions font perdre beaucoup de temps et d’argent (parce qu’évidemment l’Éducation Nationale ne participe pas aux frais du tgv) sans compter les soucis et inquiétudes que la distance génère…
Un minimum de considération de la part de la hiérarchie et de l’Éducation Nationale dans son ensemble ne serait pas de trop.
…Un fossé s’est creusé entre les équipes enseignantes sur le terrain et les Directions Administratives (Inspections, RH, Formations Continues…): à chaque nouveau gouvernement, ses nouveaux programmes, et pourtant la formation continue des enseignants tombe en désuétude: sur les 18h obligatoires, seules 6h ont été effectives dans mon académie l’an dernier…
En effet, l’Éducation Nationale devrait remettre en question sa gestion des ressources humaines: ce n’est pas tout de mettre un adulte (recruté de façon plus que douteuse…) devant des élèves, pour avoir la paix avec les parents…