Alors que certains candidats au bac 2017 passent leurs épreuves de rattrapage, le ministère de l’Education nationale a publié les premiers taux de réussite. 78,6 % des candidats ont obtenu leur bac du premier coup, soit un point de moins qu’en 2016.
Réussite en baisse au bac général et en hausse au bac technologique
Le taux de réussite a baissé cette année dans toutes les filières, sauf au bac techno où il a augmenté légèrement (+0,2 point) pour atteindre 80,1 %. En section Hôtellerie, où 83,6 % des candidats ont obtenu l’examen sans passer le rattrapage, le taux de réussite a augmenté de 4 points.
En revanche, le taux de réussite au bac général (80,1 %) a chuté de 1,5 point par rapport à 2016. C’est au bac ES que la baisse est la plus forte : 76,2 % des candidats ont réussi du premier coup, soit 4,3 points de moins que l’année dernière. En L, le taux de réussite s’élève à 79,4 % (-0,9 points par rapport à 2016), et en S, où il est stable, il atteint 82,8 %.
Au bac pro, le taux de réussite a baissé de 1,1 point. Il s’élève cette année à 74,4 %.
Les meilleurs taux de réussite dans l’Ouest
Selon le Parisien, qui a analysé les données des élèves ayant accepté de partager leurs résultats avec les média, les académies de Rennes et de Nantes obtiennent les taux de réussite les plus élevés de France, avec respectivement 97,1 % et 96,1 % de candidats admis du premier coup.
Mais d’après le Figaro, la meilleure note connue à ce jour du baccalauréat 2017 a été obtenue à la Réunion, par une jeune fille de section scientifique. Elle a décroché son bac avec une moyenne de 21,28 sur 20.
Pour qui connait les conditions d’orientation en fin de seconde, ces baisses en ES et en L ne sont pas étonnantes. Le bac S est devenu suffisamment facile pour pouvoir être tenté par les élèves à peu près complets, quitte à s’orienter plus finement en post-bac. Conséquence, moins d’élèves solides choisissent ES et L, dont les classes sont souvent plombées par un lot de « boulets » incapables de réussir, bons clients des psys et facilement piégés par l’alcool et les drogues. Aujourd’hui, le niveau de maths d’un bac S n’est pas plus effrayant que celui d’un bac « littéraire avec maths » d’avant 1998, donc, si l’élève est sérieux, il a intérêt de choisir la filière S pour être « tiré vers le haut », avec quand même un bon niveau de langues et lettres. Ensuite, à 18 ans, plus mûr, l’élève sérieux peut choisir l’exacte orientation qui lui convient le mieux, fut-elle un peu moins « scientifique ».
Illustration de ce que j’avance : Emmanuel MACRON lui-même a suivi, après un bac S, une prépa BL, la plus généraliste, avec les résultats que l’on sait. Sur un quelconque « moteur de recherche », tapez Macron+prépa+bac …
D’autre part, les réformes de Jack LANG ont vidé le bac L d’après 1998 de toute culture scientifique, avec comme conséquence de grosses difficultés pour un bachelier L dans le supérieur, même en psycho et socio. Donc, pour un bachelier L de bonne qualité, le SEUL débouché valable se trouve dans l’enseignement des lettres et des langues. Alors que je connais des baby-boomers nés avant 1960 qui, avec un bac A1+lettres+maths, sont devenus médecins, biologistes, économistes et même prof d’université en maths pures.