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Le Premier ministre Edouard Philippe faisait hier sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, évoquant notamment ses chantiers pour l’éducation.
Des ambitions fortes pour le bac pro
Pour la voie professionnelle, l’ambition du gouvernement est « forte », a indiqué le Premier ministre, souhaitant resserrer « le lien entre les lycées professionnels et le monde de l’entreprise, par l’alternance ou par l’apprentissage ». Il veut également que le lycée professionnel soit « mieux intégré avec les filières post-bac courtes que sont les BTS et les licences professionnelles ». « Des diplômes de qualification à bac+1 pourront également être proposés après le baccalauréat professionnel », a-t-il souligné.
Edouard Philippe a également annoncé son intention de faire « profondément évoluer » le baccalauréat. Les épreuves finales seront resserrées « autour d’un petit nombre de matières », et une part relèvera du contrôle continu. Ces réflexions devraient aboutir « avant septembre 2018 pour une mise en oeuvre complète de cette réforme pour le bac 2021 ».
Le tirage au sort à l’université, un « scandale absolu »
Enfin, le Premier ministre a annoncé la création dès la rentrée 2018 de « contrats de réussite étudiante », indiquant « les prérequis pour réussir dans la filière visée » à l’université. Il espère ainsi faire diminuer l’échec en licence, auquel le système mène « 60 % de bacheliers ».
Il s’est aussi insurgé contre le tirage au sort à l’université, qualifiant le dispositif de « scandale absolu » que « nous ne pouvons plus […] accepter ».
pourquoi pas un bac+6mois ?