Jean-Michel Blanquer, nouveau ministre de l'éducation - Crédits : Christophe Meireis

Jean-Michel Blanquer, nouveau ministre de l’éducation – Crédits : Christophe Meireis

Dans un entretien accordé à La Croix jeudi 29 juin, Jean-Michel Blanquer a déclaré que les missions des inspecteurs seront revues : « Les inspecteurs rempliront une fonction de soutien plus que de contrôle« . « Plusieurs membres de l’inspection, spécialistes de différentes disciplines, analyseront ensemble la situation d’un établissement et aideront son équipe à formuler et mettre en œuvre un projet éducatif adapté », a-t-il ajouté.

Le ministre souhaite pour cela « s’inspirer d’expériences qui ont fait leurs preuves, comme en Scandinavie ou en Asie« . En Scandinavie, la Finlande a par exemple aboli l’évaluation externe au profit d’une évaluation uniquement interne.

« Donner de la liberté aux acteurs »

Il est aussi revenu sur l’autonomie laissée aux acteurs locaux concernant les rythmes scolaires et la liberté d’appliquer ou non les pratiques interdisciplinaires. « Nous sommes cohérents : nous donnons de la liberté aux acteurs. La réforme du collège comportait une contradiction profonde en affirmant l’autonomie et en commençant par imposer la suppression des classes bilangues, des sections européennes ou des enseignements de latin et de grec, qui étaient l’expression de la petite autonomie préexistante. Nous gardons ce qu’il y a de positif dans la réforme du collège, la possibilité donnée aux équipes de déterminer les contenus à hauteur de 20 % des horaires, et rectifions ce qui va à l’encontre de l’autonomie », a déclaré le ministre.