Jean-Michel Blanquer, nouveau ministre de l'éducation - Crédits : Christophe Meireis

Jean-Michel Blanquer, nouveau ministre de l’éducation – Crédits : Christophe Meireis

La rentrée scolaire, fin août ? Lors du 71e congrès de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves), qui s’est tenu ce week-end à Biarritz, Jean-Michel Blanquer s’est dit « ouvert à des discussions » autour du calendrier scolaire, selon l’AFP. Une « réflexion sur le temps et l’espace de l’enfant » devrait être menée en 2017/2018, afin de mieux les étaler tout au long de l’année.

Pour le ministre de l’Education nationale, qui présentera ce jeudi aux syndicats d’enseignants son projet de décret sur les rythmes scolaires, « le temps de l’enfant doit être mieux étalé sur une base hebdomadaire, mais aussi annuelle ». Ainsi, note-t-il, « il y a 10 ans, certaines villes avaient expérimenté une rentrée en fin de mois d’août ». Et d’ajouter : « nous ne sommes pas en train de dire qu’il faut faire cela à l’échelle nationale, mais il faut en discuter ».

« Une semaine dense avec des vacances trop longues » (FCPE)

Interrogé par Europe 1, mardi 6 juin, Jean-Michel Blanquer est revenu sur ses propos. Rassurant les familles sur le fait que la prochaine rentrée aurait bien lieu le 4 septembre, il explique son idée de ne pas généraliser une telle modification du calendrier scolaire : « toute notre philosophie sur ces sujets doit être au plus près du terrain. Certains faisaient cette formule de commencer fin août autrefois. Ce sont justement les formules un peu trop uniformisantes qui ont cassé certaines expériences intéressantes. Mais je n’ai certainement pas dit que toute la France devait changer à court terme ».

Sur son site, la FCPE indique que « l’enjeu est aujourd’hui de travailler sur le calendrier scolaire et l’architecture du temps scolaire de l’année ». Selon Liliana Moyano, présidente de la Fédération, « nous sommes un pays où les temps sont les plus déséquilibrés, et nous avons une semaine extrêmement dense avec des vacances beaucoup trop longues ». Pour elle, « la refondation de l’école est loin d’être finie ».