
Jean-Michel Blanquer lors de son premier discours avec le costume de ministre de l’Education nationale (photo : @EducationFrance)
Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer s’est exprimé sur ses projets pour la prochaine rentrée à l’occasion de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (Peep) à Avignon, vendredi 26 mai.
Le successeur de Najat Vallaud-Belkacem est notamment revenu sur sa proposition de permettre aux élèves de faire leurs devoirs à l’école : « Nous lançons le dispositif ‘devoirs faits’ dès la rentrée prochaine, l’objectif est que les enfants rentrent chez eux les devoirs faits ». « Ça signifie que des devoirs, il y en a, mais qu’ils ne sont pas faits pour être faits à la maison mais plutôt dans l’établissement, de façon à créer une forme de tranquillité en famille sur ces sujets, d’amenuiser les inégalités qui peuvent exister entre les familles », a ajouté le ministre selon L’Express.
« Travailler individuellement, au calme »
Dans Les Echos, il a justifié sa proposition : « Il est important que chaque enfant puisse travailler individuellement, au calme, pour faire des exercices, répéter ses leçons ou exercer sa mémoire et son sens de l’analyse ». Cette mesure rejoint une promesse du programme d’Emmanuel Macron sur « les études dirigées ».
« Je vais écouter les acteurs pour affiner ce processus (…), on va s’adapter à chaque cas, par exemple, au collège, cela peut prendre la forme d’études dirigées de 16 heures à 18 heures le soir dans tous les collèges, et pas seulement en éducation prioritaire », ajoute le ministre dans Le Monde.
Une bonne nouvelle pour Liliana Moyano, la présidente de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), interrogée par RTL : « Nous avons toujours dit, à la FCPE, que les devoirs à la maison étaient une source d’inégalités sociales et que ça crée énormément de conflits à la maison ».
C’est une très bonne idée et elle fonctionne déjà. On appelle cela l’accompagnement éducatif. Cette prise en charge nécessite cependant, pour qu’elle soit efficace, des moyens. Et oui ! Des moyens humains en nombre et surtout en compétences. Un cadre précis aussi. Plusieurs outils très utiles existent aussi pour accompagner les enfants dans leurs devoirs. C’est donc un beau challenge qui s’appuie sur une structure existante. Le danger serait de ne faire que de la garderie ou alors que des devoirs. On verra bien !
Tâchons de ne pas oublier que les devoirs à la maison sont interdits depuis 1956 et qu’on a déjà de nombreux dispositifs d’aides dans les écoles (APC, études dirigées…). Un simple rappel de la loi devrait suffire, au lieu de rajouter des nouvelles heures de travail à des enseignants qui en ont déjà bien assez.
il reste qu’il serait intéressant de se demander puisque vous rappelez de façon hautaine qu’il existe une loi
qui ne respecte pas cette loi ?
la réponse est simple
ceux qui saturent les élèves de devoirs maison sans avoir le bon sens de se demander si les collègues n’en ont pas déjà donné un ?
Il se pourrait aussi que le travail « seul dans son cabinet » et à l écart des autres élèves qui chuchotent ,bougent et tout simplement dialoguent avec les enseignants encadrant l étude soit indispensable aux élèves , en particulier les plus solitaires et les plus auditifs ,mais aussi les hyperactifs .Quant à ceux qui accrochent peu à l école, pour toutes sortes de raisons, mais s y trouvent depuis 8 h du matin, qui peut croire vraiment qu’ ils seront toujours d attaque ,prêts à se mobiliser sur leurs devoirs, dans les mêmes locaux, jusqu a 18h, si cette pratique est rendue obligatoire? Il est au contraire nécessaire que la présence des élèves soit négociée avec eux pour que l étude porte ses fruits et que l élève ne se dise pas: encore deux heures de plus! Cela exclut la généralisation obligée de l étude ,
sans compter qu’ il faudra beaucoup de bénévoles ou de personnels compétents pour faire faire à tous le travail de mémorisation d analyse et de concentration qu’ envisage le ministre. Au bout de deux heures ,certains auront fini leur travail et d autres non , vu les rythmes d assimilation inévitablement différents. ..Il faudra donc demander à ces derniers de terminer leurs travaux …a la maison! Enfin, ceux qui, travaillant plus vite que d autres, auront fini au bout d une heure , chercheront rapidement à se faire dispenser de la deuxième heure et rentreront travailler à la maison s ils ont des parents compétents pour les faire « surbachoter ».En bref ,on n empêchera pas des parents qui le peuvent de chercher a donner de « l avance »a leurs enfants ,pas plus qu on n empeche ceux qui gagnent bien leur vie en travaillant tard de leur constituer un un petit compte en banque pour leurs débuts dans la vie…..
En gros l’élève qui arriverait au collège à 8h en repartirait à 18h saturé de collectivité . Et mieux la musique, le théâtre, la gym ou le foot après l’école ce ne sera plus possible . Waah ! Quelle idée de génie. En attendant en Finlande zéro devoirs et meilleurs élèves au monde.
bref on en revient à ce que tous le monde sait
c est les parents qui font à 99% qu un eleve soient studieux et travailleur