La traditionnelle fête des écoles basques à Saint-Pée-sur-Nivelle (Pyrénées-Atlantiques) a fait le plein dimanche, comme chaque année, avec plusieurs dizaines de milliers de participants, avant l’ouverture en septembre d’un lycée en langue basque, a constaté une correspondante de l’AFP.

Cette manifestation, organisée par la Fédération des écoles en langue basque (Seaska), rassemble chaque année plusieurs dizaines de milliers de personnes. Les écoles basques (ikastola) fonctionnent sous la forme associative et sur le principe de l’immersion totale en langue basque.

Pour cette 34e édition, la Fête des écoles basques « Herri Urrats » a connu une affluence habituelle, avec plus de 50.000 personnes, selon les organisateurs, et 35.000, selon la gendarmerie. Les bénéfices de ce rassemblement serviront au financement d’un nouveau lycée à la rentrée 2017.

« L’année 2017 est très importante puisqu’elle connaîtra l’ouverture d’un nouveau lycée à Bayonne. Un lycée essentiel puisqu’il comprendra également une filière technologique, filière qui nous échappait jusqu’à présent », a souligné le président de la Fédération des écoles en langue basque, Paskal Indo, à la mi-journée devant des journalistes et plusieurs élus locaux de tous bords.

Le nouveau lycée devrait accueillir 300 élèves, 30 enseignants et 20 personnels administratifs.

Son coût est égal à 10 millions d’euros dont 7,2 millions ont été financés par la Région Aquitaine, le reste étant à la charge de Seaska.

Les écoles « ikastola » sont des écoles privées sous contrat qui ont signé une convention avec l’Education nationale. La première « ikastola » est née en 1969 de la rencontre d’une enseignante avec des parents d’élèves. Aujourd’hui, Seaska fédère 34 « ikastola » et assure la scolarité de 3.500 élèves de la maternelle au lycée.