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Le Bulletin Officiel de l’Education nationale présente cette semaine une circulaire sur le pilotage de l’éducation prioritaire.

Elle s’inscrit dans la continuité de la circulaire du 4 juin 2014 relative à la refondation de l’éducation prioritaire, et s’appuie sur les préconisations du rapport des inspections générales sur le pilotage académique.

Ce rapport rend compte des « mises en œuvre observées dans les 102 REP+  préfigurateurs par l’Inspection générale de l’éducation nationale (IGEN) sur le champ pédagogique ». Elles s’avèrent encourageantes, indique le B.O.

La circulaire publiée cette semaine au B.O vient préciser « ce qui est attendu » pour le pilotage de l’éducation prioritaire, au niveau national et académique et au niveau du réseau.

3 niveaux de pilotage

Au niveau national, le comité de pilotage national se réunit deux fois par an à l’initiative de la Dgesco et du cabinet du ministre en charge de l’éducation nationale.

La Dgesco est chargée de piloter la mise en œuvre des orientations nationales de la refondation de l’éducation prioritaire.

Un pilotage académique est également conduit : il doit « traduire la  priorité conférée à l’éducation prioritaire par l’encadrement de l’académie », il « contribue à la prise en compte globale du réseau écoles/collège afin d’éviter un empilement de projets et d’instances », « il soutient les équipes au travail en facilitant la prise en compte des besoins des élèves de milieux populaires dans le cadre de la formation initiale au sein des ESPE. »

Chiffres clés de l’éducation prioritaire

18% des écoliers, 20% des collégiens et 2% des lycéens, soit environ 1 700 000 élèves sur les 11 800 000 élèves français, sont scolarisées en éducation prioritaire. Source : site de l’académie de Bordeaux

Pour rappel, à la rentrée 2016, 1095 réseaux composent la carte de l’éducation prioritaire, 364 collèges sont en REP+, 731 collèges en REP. Source : site éducation prioritaire Réseau Canopé 

Enfin, un pilotage de réseau a lieu en parallèle. Le Bulletin officiel insiste sur l’accompagnement des pilotes des réseaux (IEN, chef d’établissement, IA-IPR référents assistés d’un coordonnateur), qui doivent mutualiser leurs expériences.
« La politique d’éducation prioritaire est par ailleurs régulièrement abordée en conseils d’IEN. Les IA-IPR référents doivent trouver toute leur place dans le réseau, dans son projet et son comité de pilotage » stipule également la circulaire.
A noter, « les coordonnateurs sont déchargés d’au moins 50 % (entre 50 % et 100 % en fonction de la taille, des spécificités et de la difficulté du réseau) »

Globalement, la politique d’éducation prioritaire est donc « fortement pilotée. »