Les enseignants font partie des professionnels les plus victimes d’injures, de menaces ou de violence durant l’exercice du métier, selon une note de l’ONDRP basée sur les données de l’enquête «Cadre de vie et sécurité» 2007-2016 (Insee-ONDRP- SSM-SI).
4e et 5e places des professionnels les plus insultés
Au total, 12 % des enseignants du primaire et 11 % des professeurs disent avoir été insultés, menacés ou violentés au cours des deux dernières années. Parmi ces victimes, respectivement 50 % et 46 % indiquent que la dernière atteinte s’est produite au cours de l’exercice du métier.
Ces taux de victimation placent les enseignants du primaire et les professeurs en 4e et 5e places des professions les plus insultées, menacées ou violentées durant leur travail, identifiées par l’ONDRP. Les policiers et militaires occupent la première place, suivis par les chauffeurs, puis les commerçants.
Des chiffres illustrés par l’actualité
Des statistiques que viennent malheureusement appuyer les faits d’actualité : l’année dernière, les épisodes de violences envers les professeurs se sont multipliés en région parisienne, ce qu’avait fortement déploré la ministre de l’Education nationale. En 2014 déjà, une étude indiquait que 37 % des professeurs du secondaire avaient été victimes d’insultes au cours de l’année scolaire, et 13 % menacés de violences physiques.
Les chefs d’établissement ne sont pas épargnés : une enquête sur le moral des personnels de direction du premier et du second degré, dont les résultats ont été révélés il y a une semaine, indique que 50% d’entre eux ont été insultés au cours de l’année scolaire écoulée.
il est évident qu’il est parfaitement inadmissible que les enseignants soient insultés.
En revanche,les enseignants sont peu accessibles
,souvent enfermés dans des certitudes ,peu ouverts et pour certains d’une arrogance et d’une suffisance rare. les réunions parents profs sont rarement constructives. Ces réunions devraient servir à autre chose qu’à régler des comptes avec les parents ou exprimer des plaintes quand les élèves sont en difficulté.
d’autre part les enseignants ne sont que des enseignants et ils sont incompétents pour mener un travail relationnel avec les familles c’est entrer en relation avec les parents.
la solution pour ces gens ?
la formation au travail relationnel avec les parents d’élèves.
Dean Corso :
Au vu du tableau bien négatif, bien critique et surtout surréaliste que vous faîtes à l’encontre des enseignants, nous comprenons aisément pourquoi les insultes envers ceux-ci se sont banalisées ces dernières années : les enfants prennent pour modèle leurs parents…
Si les parents ne donnent pas l’exemple d’un minimum de respect envers l’enseignant (ce que vous ne faites absolument pas avec vos stéréotypes surréalistes et ridicules selon lesquels les professeurs sont peu ouverts, peu accessibles, ne cherchent qu’à régler leurs comptes ou à enfoncer ces chères têtes blondes), comment attendre un comportement correct de la part des élèves ?
Quel crédit peut porter un élève à son professeur s’il entend régulièrement de la bouche de ses parents que les enseignants ne sont que des enseignants, peu dignes d’être considérés.
Sachez que les professeurs n’expriment pas de « plainte » quand les élèves sont en difficulté mais quand leur comportement est inacceptable, quand ils bavardent sans cesse, ne travaillent pas, se montrent insolents. Ces comportements se généralisent.
La solution ?
La prise de conscience pour les PARENTS de la nécessité d’EDUQUER un minimum leurs enfants. Cessez donc le culte de l’enfant roi et cessez de sans cesse remettre en cause le travail et l’autorité des enseignants ! L’école n’est pas une garderie.
tout à fait d’accord avec vous Althéa,les enseignants même défaillants (il y en a!!!!!!) doivent être respectés par les parents surtout devant leurs enfants,tout le monde y gagnera.Par contre je reste fidèle à ma conviction:l’enseignant a la charge d’ENSEIGNER,ce sont les parents qui doivent EDUQUER.Un ministère de l’instruction et pas de l’éducation remettrait les rôles à leur juste place.
Cordialement
Dean Corso, votre commentaire très constructif montre à quel point vous êtes vous-même formé au travail relationnel !
Tout à fait d’accord avec Althea,
La nouvelle parentalité du 21ème siècle – et l’apparition de « l’enfant roi » -diminue le crédit que nous donnions auparavant aux enseignants. Avant de se demander pourquoi ces derniers réagissent comme vous le décrivez, Monsieur Corso, il serait intéressant d’étudier la façon dont l’éducation est perçue actuellement par les nouveaux parents qui placent actuellement leur enfant au centre de tout.
Les notions de respect, de crédibilité, de justice et de justesse se perdent, faute d’un discours discréditant tel que le votre ..
si les parents apprenaient le RESPECT à leurs enfants, un grand pas serait déjà fait.
Merci de mettre les points sur les « i » … Ce ministère devrait être rebaptisé « Enseignement national », cela prêterait moins à confusion dans certains esprits …
@Rambert Joëlle
Vous avez proposé « Ministère de l’Enseignement National »
Je propose aussi :
« Ministère National de la Connaissance »
en précisant bien que ce ministère est « chargé de l’enseignement de tous grades, de la formation professionnelle, des recherches scientifiques et technologiques, des musées, de la musique et de la culture ».
Rien interdit ensuite d’y suspendre des secrétariats d’état.