Réactions politiques à la fusillade qui a fait plusieurs blessés, jeudi, dans un lycée à Grasse (Alpes-Maritimes):

– Emmanuel Macron, candidat d’En Marche! à la présidentielle: « Je veux avoir une pensée pour les blessés, en particulier pour les blessés du corps enseignant qui ont fait preuve de beaucoup de sang-froid. » « La levée de l’état d’urgence est un sujet qui à mon sens se posera de manière légitime. Il doit se poser de manière informée, démocratique et transparente. Je ne suis pas en situation aujourd’hui, pas plus qu’aucun autre candidat, d’avoir un jugement informé. Ce sont les éléments en possession de nos services qui aujourd’hui sont pertinents pour apprécier la nature du risque à laquelle la France est soumise et d’autre part la pertinence de l’état d’urgence. » (point de presse à Berlin)

– Benoît Hamon, candidat PS à la présidentielle, sur LCI: « C’est difficile d’échapper totalement au risque qu’un déséquilibré se livre à ce genres d’actes. Cela indique qu’on est dans une société qui est quand même malade au point qu’un jeune puisse, grenades et armes à la main, vouloir dans un lycée tuer d’autres élèves, des enseignants et du personnel administratif. »

– Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France (DLF) à la présidentielle, sur Twitter: « Près de 6M d’armes illégales circulent en France, mais #Urvoas assure que les conditions sont réunies pour lever l’état d’urgence… #Grasse. »

– Christian Estrosi, président Les Républicains de la région Provence-Alpes-Côtes-d’Azur (Paca), sur France Info: « Je demanderai à la ministre de l’Education nationale et au préfet que nous puissions nous voir très rapidement pour déterminer comment ils envisagent de mettre les moyens humains pour garantir la sécurité des élèves dans chacun de nos établissements. »

– Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, sur Twitter: « Merci aux pompiers et à l’ensemble des forces de sécurité et de secours pour leur réactivité et leur sang-froid. #Grasse. »