La fusillade qui a éclaté jeudi dans un lycée de Grasse (Alpes-Maritimes) est « visiblement l’acte fou d’un jeune homme fragile et fasciné par les armes à feu », a déclaré jeudi sur place la ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem.

« Le proviseur s’est précipité » vers l’agresseur lorsqu’il a sorti son arme « pour tenter de le raisonner », a-t-elle ajouté, qualifiant cette action d' »héroïque ». « Nous sommes passés à côté du pire », a-t-elle estimé.

« Un lycéen âgé de 17 ans s’est introduit au sein de son établissement, armé et a blessé directement quatre personnes, dont le proviseur et trois autres lycéens », a expliqué la ministre, soulignant que « les blessures ne sont pas très graves ».

« Dix autres lycéens » ont été « pris en charge à l’hôpital », « choqués » ou avec « des blessures légères occasionnées par des bousculades ».

« Les investigations qui sont en cours vont déterminer si l’agresseur a bénéficié d’une complicité, si l’agresseur avait des motivations spécifiques pour agir ainsi », a-t-elle indiqué.