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À l’occasion de la conférence-débat « De l’audace pour l’enseignement supérieur ! » organisée par la FESIC (Fédération des Établissements d’Enseignement Supérieur d’Intérêt Collectif) le jeudi 9 mars, le cabinet Elabe a dévoilé les résultats de son enquête sur l’avis des Français sur l’enseignement supérieur.
Un constat ressort des chiffres communiqués : pour 61% des Français, l’ESR ne prépare pas bien les étudiants à la vie professionnelle. « L’insertion professionnelle des étudiants » est ainsi le point principal évoqué par les sondés à la question « Quel est le sujet qui vous paraît le plus important aujourd’hui pour l’avenir de l’enseignement supérieur en France ? » « Le financement des études » et le « caractère trop théorique des enseignements disposés » sont les deux autres réponses les plus données, peut-on lire dans cette étude.
« Pour un Français sur cinq, ce doit être une des priorités du prochain président de la République, a indiqué Bernard Sananès, président d’Elabe. C’est très intéressant, car c’est supérieur au logement », relate L’Opinion. 87% des sondés estiment que l’ESR « est indispensable au développement de la recherche en France » et 69% pensent qu’il « favorise l’ouverture d’esprit et d’ouverture sur le monde ». Si 55% des Français jugent que la qualité de l’Enseignement supérieur a baissé sur ces dix années, 73% restent d’avis que les « formations sont de bonne qualité ». À l’inverse, seulement 7% pensent qu’il s’est amélioré.
Pr un Français sur cinq, l’#enseignementsup doit être une des priorités du prochain Président de la République (étude @elabe_fr) #DebatFESIC
— FESIC (@FESIC_EESPIG) 9 mars 2017
Les mesures des candidats à la Présidentielle
Certains candidats à la Présidentielle ont déjà parlé de leurs possibles mesures dans le domaine. Jean-Luc Mélenchon propose ainsi une allocation de 800 euros par mois pour les étudiants et une université gratuite afin de « permettre à toutes et tous d’étudier ». Pour Emmanuel Macron, les “transitions” entre secondaire et supérieur doivent être “fluidifiées”. Le candidat d’En Marche! veut aussi « afficher des prérequis » à l’entrée de chaque formation universitaire et « la constitution d’universités de niveau mondial, sur la base de regroupements volontaires d’universités et de grandes écoles avec le soutien des organismes de recherche », relaye EducPros.fr.
Du côté de la droite, François Fillon veut « laisser la liberté aux universités de créer des filières d’excellence, de définir et de mettre en œuvre elles-mêmes les règles d’admission en master » et « augmenter fortement le nombre de formations par la voie de l’alternance ». Le candidat socialiste Benoît Hamon veut, lui, « recruter plusieurs milliers de postes » et débloquer un milliard d’euros.
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