La ministre de la Fonction publique, Annick Girardin, présentera le 23 mars prochain aux syndicats une circulaire rappelant les employeurs publics à l’ordre sur les 35 heures de travail des fonctionnaires. L’année dernière, un rapport du maire UDI de Sceaux, Philippe Laurent, avait en effet souligné que les agents de la Fonction publique travaillaient en moyenne 1 584 heures par an, alors que la base légale prévue par les 35 heures est de 1 607 heures.
Dérogations, heures supplémentaires et RTT réexaminées
La circulaire incite les employeurs à se pencher sur le temps de travail de leurs agents, à commencer par les collectivités locales où des régimes dérogatoires, inférieurs aux 35 heures, existent. Sans rien imposer, elle appelle les collectivités à « réexamin[er] » ces dérogations.
Le texte rappelle aussi que les jours non travaillés, pour cause de maladie par exemple, ne donnent pas droit à des RTT. « Nous demandons que cesse la pratique, dans la fonction publique d’État, consistant à octroyer un stock de RTT en début d’année et à les accorder même si la personne a été absente », explique le ministère, cité par le Figaro.
Et pour mettre fin aux pratiques consistant à s’octroyer des heures supplémentaires pour les récupérer ensuite, la circulaire indique que ces heures « ne peuvent être déclenchées que sur demande du supérieur hiérarchique ».
Le temps de travail des fonctionnaires est toujours un sujet sensible, mais la ministre devrait publier la circulaire quel que soit l’accueil que les syndicats lui réserveront le 23 mars, leur avis étant consultatif, souligne le Figaro.
la circulaire de madame la ministre est pertinente. rien ne justifie des temps de présence aussi bas. les professeurs de collège passent trop peu de temps devant les élèves.
leur argument de temps de préparation chez eux ne tient plus.
beaucoup replacent aux élèves des cours déjà sur leur clé usb l’année précédente.
il faut donc augmenter le temps de travail de ces fonctionnaires.
Affirmer : « beaucoup replacent aux élèves des cours déjà sur leur clé usb l’année précédente. » une année de réforme des 4 niveaux du collège, fallait oser…
Encore quelqu’un qui critique sans réfléchir et sans connaître. Il est vrai que les corrections se font toutes seules, tout comme les rendez-vous parents-élèves, et je ne parle pas des cours à remanier sans cesse. Comme tout salarié, j’ai fait des études et passé un concours national pour faire un métier à certaines conditions et en acceptant par exemple d’enseigner en zep parisienne, loin de mes racines et sans réelle possibilité d’y retourner avant des années mais si on me demande d’allonger mon temps de travail, je demande une hausse de salaire: qui accepterait de travailler plus pour le même salaire? Bac + 5, un concours national obtenu et un salaire de 1500 euros sans avoir de grosse possibilités d’augmentation, pour atterrir dans une zep où les élèves insultent les enseignants… c’est vrai, ça fait rêver!
De plus, renseignez-vous; le temps de travail devant élèves ne prend pas qu’en compte le temps de travail à la maison mais aussi le fait qu’une heure de « travail » face à 30 élèves qui vous considèrent comme un ennemi équivaut à 2h de travail en bureau/ face à un ordi ou que sais-je d’autre: c’est du 200% et pas question de prendre une pause café/clope ou discussion: ce sont des heures entières; sur les 35 heures faites dans le privé: combien à prendre des cafés, aller sur les réseaux sociaux, discuter ou faire une pause? Soyez honnête, ça me changera.