Le mois dernier, suite à un décret, les conseillers d’orientation-psychologues (COP) sont devenus des psychologues de l’Education nationale. Ce nouveau corps, regroupant les conseillers d’orientation et les psychologues, est divisé en deux spécialités selon le lieu d’intervention (établissement du premier ou du second degré).

Selon Sylvie Amici, présidente de l’Acop-F, cette nouvelle dénomination correspond mieux à la réalité du métier des anciens COP. S’ils étaient « souvent rattachés à la notion d’orientation liée à l’affectation des élèves », les ex-COP avaient un champ d’intervention « beaucoup plus large. » « Nos missions sont clairement celles d’un psychologue au sein d’un établissement : écoute, accompagnement, soutien des élèves », souligne-t-elle.

Ce métier, au sein duquel Sylvie Amici se sent « vraiment utile », souffre cependant du manque d’effectifs. En France, un psychologue suit 1 500 à 2 000 élèves, contre 500 à 600 en Finlande. « Il faut ouvrir davantage de postes, cela nous permettrait d’exercer au mieux nos missions ! » insiste-t-elle.

300 postes sont proposés à la première édition du concours de recrutement de ce nouveau corps, dont les épreuves d’admissibilité auront lieu en avril 2017. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 7 mars.