Emmanuel Macron sur le plateau de TF1 © @TF1LeJT

Emmanuel Macron sur le plateau de TF1 © @TF1LeJT

Dans un entretien accordé aux Echos, Emmanuel Macron a évoqué son programme économique. Pour faire des économies, le candidat d’En Marche ! souhaite « un mode de gouvernance totalement nouveau ». Notamment en ce qui concerne les fonctionnaires : « Je veux redonner des souplesses à la fonction publique. C’est-à-dire recruter hors du statut pour les fonctions d’encadrement, donner la possibilité d’avoir plus de souplesse dans la gestion des carrières, des rémunérations plus individualisées, et des mobilités. Le statut des fonctionnaires ne sera pas remis en cause, mais il sera modernisé ».

Restaurer le jour de carence

Il veut également « restaurer un jour de carence pour les fonctionnaires ». Le jour de carence pour maladie des agents publics, fonctionnaires et contractuels a été supprimé en 2014. Depuis, tout arrêt maladie est rémunéré dès le premier jour de congés. Cette mesure aurait pour objectif de lutter contre l’absentéisme : Le Figaro relève via une étude Sofaxis réalisée en 2013, que les arrêts maladie d’une journée « ont diminué de 43% sur un an dans la fonction publique territoriale et de 40% dans les hôpitaux en 2012, après la brève instauration d’un jour de carence dans la fonction publique ».

120 000 fonctionnaires non remplacés

S’il est élu Président de la République, l’ancien locataire de Bercy pourrait aussi diminuer le nombre de fonctionnaires. « Il est possible de ne pas renouveler 120 000 postes de fonctionnaires, 70 000 venant des collectivités et 50 000 de l’État », explique Emmanuel Macron. « Ce n’est pas un objectif, mais un référentiel, ce sera aux ministres de faire des choix […] Je fixerai l’effort budgétaire en début de période, en définissant des priorités, et chaque ministre devra les décliner en rendant des comptes », précise-t-il. Néanmoins, il a précisé, toujours dans Les Echos, qu’il ne supprimera « aucun poste dans la fonction publique hospitalière ».