
La vie a plus d’imagination que toi / Najat Vallaud-Belkacem / Grasset
L’autobiographie de Najat Vallaud-Belkacem, “La vie a plus d’imagination que toi”, paraît début mars. En avant-première, 20 Minutes en a publié des extraits, qui permettent de comprendre la démarche de la ministre de l’Education nationale dans l’écriture de ce livre : “ne pas laisser la parole à ceux qui racontent, imaginent, affabulent” sur son compte.
Enfance, engagement politique et éducation
Dans son autobiographie, elle raconte entre autres, son enfance, puis “l’ascension sociale”, avec ses trois années d’études de droit et le concours de Sciences-Po – une “surprise”. Najat Vallaud-Belkacem parle aussi du “déclic” de son engagement politique, en 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen arrive au second tour de l’élection présidentielle, et qu’elle rejoint alors le Parti Socialiste (PS). Enfin, la ministre raconte la « vie dans l’arène politique ».
Najat Vallaud-Belkacem revient aussi sur sa conception de l’éducation, et sur sa « méthode » d’action en tant que ministre, loin de la recherche permanente d’un consensus : « parfois, il faut prendre de court le protocole et chahuter les convenances, bousculer les hiérarchies, court-circuiter les prérogatives. Exiger des solutions, plutôt que de bonnes raisons de ne pas faire ».
La ministre dément avoir jamais voulu « niveler les élèves vers le bas » au nom de « l’égalitarisme ». Au contraire, son but est, assure-t-elle dans son livre, « de donner plus aux écoles en difficulté qui davantage que les autres ont besoin d’un fort taux d’encadrement ». Elle défend aussi la réforme du collège, dont le but n’était pas « de mettre fin au latin ou à l’allemand, par je ne sais quelle détestation de l’excellence », ajoutant que « ces langues ne se sont d’ailleurs jamais adressées à autant de monde que depuis cette réforme ».

Najat Vallaud-Belkacem, interview YouTube / Les Indécis
Candidate en 2022 ? « C’est l’Histoire qui le dira »
20 Minutes s’interroge ensuite : “pourquoi Najat Vallaud-Belkacem déchaîne-t-elle les passions ?” Selon le quotidien, la ministre, qui est suivie sur Twitter par 693 000 followers, est une “personnalité politique que nombre de Français apprécient”.
Les militants PS “l’acclament” lors des université d’été du parti à La Rochelle, explique Françoise Degois, journaliste et conseillère politique, à 20 Minutes. A contrario, Najat Vallaud-Belkacem est la cible des “rumeurs de la fachosphère”, et “déplaît fortement” à la droite. Selon Françoise Degois, “on lui reproche sa politique soi-disant laxiste”. Et d’ajouter que la ministre encaisse, sans doute en pensant à plus tard : “elle pense loin. Elle ne s’est pas présentée à la primaire, mais je suis persuadée qu’il faudra compter sur elle en 2022.”
Najat Vallaud-Belkacem, 39 ans, première femme à avoir été ministre de l’Education, a-t-elle des ambitions présidentielles ? Lors d’une interview au journaliste-youtubeur Alex Darmon des “Indécis”, elle explique qu’après avoir succédé à Benoît Hamon rue de Grenelle, elle n’exclut pas de “lui succéder comme présidente”.
Sans confirmer ses ambitions, elle lâche : “c’est l’Histoire qui le dira”. En attendant, Najat Vallaud-Belkacem compte bien, au nom d’une “politique cohérente sur le long terme”, rester ministre de l’Education nationale, en cas de victoire de Benoît Hamon…
Mme belkacem a considerablement affaibli et porte vers le bas le niveau des eleves alors qu’il existe un potentiel d’eleves brillants.
La reforme des colleges s’averent etre une idiotie qu’il faudra modifier.
Ses competences se limitent a un ministere.
Il n’est pas question qu’elle devienne presidente de la republique.
L’idee est absurde et pretentieuse.
Pas crédible, cette petite dame. Elle rêve toute éveillée, ne voit-elle pas que son bilan est très mauvais ? Que sa réforme a saccagé l’enseignement secondaire ? Et que son CV beaucoup trop léger fait beaucoup penser à la cooptation, mot de langue de bois pour « piston ». Moi qui ne vote jamais a droite, elle n’aura JAMAIS mon bulletin de vote.