Najat Vallaud-Belkacem au micro de France Inter © @FranceInter

Najat Vallaud-Belkacem au micro de France Inter © @FranceInter

Au lendemain de l’investiture de Benoît Hamon en tant que candidat socialiste pour la Présidentielle 2017, Najat Vallaud-Belkacem était sur les ondes de France Inter ce lundi dans le 7/9. Au micro de Marc Fauvelle, la ministre de l’Éducation nationale s’est félicitée d’un « exercice démocratique plutôt réussi » pour qualifier la primaire de gauche, même si « le Premier ministre sortant (Manuel Valls) était le plus légitime pour porter ce qui avait été la gauche du gouvernement ». « Aujourd’hui, nous avons un candidat et je n’ai aucun état d’âme à dire qu’il faut le soutenir et lui apporter de la force », a-t-elle ajouté.

Un quinquennat d’acquis et de progrès

Dans cet entretien, la locataire de la rue de Grenelle a mis l’accent sur la défense du quinquennat de François Hollande par Benoît Hamon : « Il y avait une ligne de conduite lors de cette primaire, notamment incarnée par Arnaud Montebourg, qui consistait à dire que ce quinquennat était nul et non avenu. Ce n’est pas la ligne choisie par Benoît Hamon et les électeurs. Benoît Hamon, lui a eu l’intelligence de proposer d’écrire une nouvelle page en partant du quinquennat, en reconnaissant que c’était un quinquennat d’acquis et de progrès ».

La ministre a également été interpellée par un enseignant, membre du mouvement Touche pas à ma zep. Il lui a reproché de n’avoir jamais reçu ce collectif malgré les actions menées depuis septembre dans le but d’obtenir une carte de l’éducation prioritaire élargie aux lycées. Najat Vallaud-Belkacem a répondu que des membres de Touche pas à ma zep avaient bien été reçus et qu’elle est « extrêmement attachée à donner les moyens à l’éducation prioritaire » : « on ne peut pas me faire ce procès ». « Nous ne pouvions pas tout faire en même temps », a-t-elle déclaré pour justifier l’absence des lycées de la nouvelle carte : « nous avons procédé dans l’ordre, nous avons commencé par les écoles et les collèges. C’est un travail qui a été long, qui a pris deux ans, car il fallait définir des critères  […] Je suis très fière de ce qui a été fait. Pour les lycées, il faudra faire la même chose, avec des critères différents ».

Elle a conclu en exprimant sa satisfaction sur le cap mené ces cinq dernières années : « le quinquennat va s’achever sur un bilan en matière d’Éducation dont je suis éminemment fière ! »