Un jeune de 17 ans soupçonné d’être l’auteur de l’agression mortelle au couteau d’un lycéen commise lundi à quelques mètres de son établissement dans le XXe arrondissement de Paris, était toujours en garde à vue mercredi, a-t-on appris de source judiciaire.
Le jeune homme, qui était recherché par les enquêteurs, s’était présenté au 2e district de police judiciaire lundi en fin de soirée, où il est entendu.
Scolarisé comme la victime décédée, au lycée Charles-de-Gaulle, dans le XXe arrondissement de Paris, il est soupçonné par les enquêteurs d’être « l’auteur présumé du coup de couteau mortel », a indiqué une source proche de l’enquête. Un autre lycéen, qui se trouvait sur place, est toujours recherché, a précisé une source policière.
Le lycéen de 17 ans a été poignardé mortellement, lundi midi, lors d’une altercation qui a éclaté à proximité du lycée, dans des circonstances qui restent encore à établir.
Les enquêteurs s’interrogent sur l’hypothèse d’un lien entre cette agression et un incident survenu quelques heures plus tard, dans un établissement voisin, le lycée Ravel toujours dans le XXe.
Une vingtaine de jeunes extérieurs au lycée Ravel ont tenté de pénétrer dans le lycée avant d’en être repoussés par le personnel enseignant. Deux personnes, la proviseure et un de ses adjoints, ont été légèrement blessées.
Dans cette seconde affaire, un jeune de 15 ans, qui s’était lui aussi présenté à la police dans la soirée de lundi, se trouvait encore en garde à vue mercredi pour « violences volontaires ayant entraîné une « incapacité totale de travail (ITT) inférieure à huit jours », selon une source judiciaire.
Pour ces deux mineurs, leur garde à vue doit se terminer dans la soirée. Le lycéen de 17 ans, suspecté dans l’affaire de l’agression mortelle, peut alors être présenté à un juge des enfants ou à un juge d’instruction en vue de son éventuelle mise en examen. A l’issue de sa garde à vue, l’adolescent, interrogé dans l’affaire de violences, peut lui aussi être déferré au palais de justice.
Face à ces deux affaires, le premier syndicat des proviseurs a réclamé plus de sécurité aux abords des établissements scolaires.
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