
Diplôme © pixelrobot – Fotolia.com
Avant l’élection présidentielle, et si on se penchait sur les diplômes des 8 principaux candidats ? De la fac de droit à l’ENA, de l’histoire aux lettres, en passant par l’économie et Sciences-Po, ceux qui viseront l’Elysée en mai 2017 ont des parcours très différents.
Emmanuel Macron et Nicolas Dupont-Aignan, sortis de l’ENA

Emmanuel Macron et Nicolas Dupont-Aignan / Licence CC / Wikimedia
Ancien ministre de l’Economie, fondateur et leader du mouvement « En Marche ! », Emmanuel Macron a obtenu un bac scientifique (1994) et un DEA de philosophie à Paris-X Nanterre (1999). Après avoir raté les concours de l’Ecole Normale Supérieure, il étudie à l’IEP (Institut d’études politiques) de Paris, dont il est diplômé (2001), puis à l’ENA (promotion Léopold Sédar Senghor), d’où il sort diplômé en 2004.
Nicolas Dupont-Aignan, président du parti Debout la France, est titulaire d’un bac C (ex-bac S), obtenu en 1980. Après le lycée, il étudie à l’IEP de Paris et obtient une licence en droit. Il passe ensuite un DESS (Diplôme d’études supérieures spécialisées) de gestion de l’entreprise et marché financier, à Paris-Dauphine, avant de rejoindre l’ENA et d’en sortir diplômé en 1989 (promotion Liberté, égalité, fraternité).
François Fillon et Marine Le Pen, diplômés de droit

François Fillon et Marine Le Pen / Licence CC / Wikimedia
Candidat du parti Les Républicains, ancien Premier ministre, François Fillon possède un bac littéraire (1972) et un diplôme d’études approfondies (DEA) en droit public de l’université Paris-Descartes (1977).
Marine Le Pen, présidente du Front National, a obtenu son bac B (aujourd’hui ES) en 1986, au rattrapage. Après des études à Paris II Panthéon-Assas, elle obtient une maîtrise en droit (mention carrières judiciaires) en 1990, puis un DEA de droit pénal en 1991. Un an plus tard, en 1992, elle décroche le CAPA (certificat d’aptitude à la profession d’avocat) après avoir étudié à l’École de formation professionnelle des barreaux de la cour d’appel de Paris (EFB).
Les sciences humaines pour Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon

Benoit Hamon et Jean-Luc Mélenchon / Licence CC / Wikimedia
Jean-Luc Mélenchon, patron du Front de Gauche, obtient un bac L en 1969, une licence de philosophie à la faculté de Lettres et sciences humaines de Besançon en 1972, puis un Capes de Lettres modernes (il enseignera un temps le français dans un lycée technique de Lons-le-Saunier, dans le Jura) en 1975.
Benoît Hamon, candidat du Parti Socialiste et ancien ministre de l’Education nationale, détient un bac ES et une licence d’histoire, obtenue à l’Université de Brest en 1991.
Yannick Jadot et Nathalie Arthaud, économistes

Yannick Jadot et Nathalie Arthaud / Licence CC / Wikimedia
Peu d’informations sur lui, mais Yannick Jadot, candidat d’Europe Écologie Les Verts (EELV), possède une maîtrise de commerce international, spécialisée en économie du développement, obtenue à l’Université Paris-Dauphine en 1990.
Nathalie Arthaud, candidate de Lutte Ouvrière, obtient son bac B en 1987, avant de décrocher le Capes, puis l’agrégation d’économie et de gestion, en 1997 et 2000. Elle fut ensuite enseignante au lycée Albert Camus à Rillieux-la-Pape (Auvergne-Rhône-Alpes), puis dans la région parisienne.
Pas beaucoup d’études scientifiques de haut niveau chez nos politiques : et après on s’étonne qu’ils aient du mal à résoudre les problèmes économiques.
Merkel, elle, a un doctorat en chimie quantique. Ca ne doit pas lui servir tous les jours, mais ça démontre une capacité à raisonner avec une certaine rigueur « scientifique ». Nous, nos politiques sont dans l’idéologie et la poésie et la littérature. On âme ceux qui citent les grand auteurs littéraires, mais on méprise ceux qui alignent plus de 3 chiffres dans un raisonnement, comme si les Français ne savaient pas compter.
Et Asselineau ????
Le jours où les scientifiques voudront mettre le nez dans la politique, il n’y aura plus de place pour les médiocres d’aujourd’hui! Leur capacité d’abstraction est trop faible pour réagir à la complexité des chiffres économiques et financiers qui régit le monde d’aujourd’hui.
Je rappelle que le dernier prix Nobel de l’économie est un certain… mathématicien.!!!