Suite à la volonté affichée par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de cantonner l’éducation prioritaire aux écoles primaires et aux collèges, Touche pas ma Zep poursuit son mouvement. Le collectif d’enseignants d’anciens lycées ZEP continue à demander une « carte élargie » en éducation prioritaire.

« Qui peut croire que les problèmes des élèves s’arrêtent en seconde ? »

Début janvier, plusieurs dizaines de lycées sont en grève, et des manifestations ont lieu régulièrement. Le 16 janvier, un rassemblement avait lieu devant la mairie de Champigny (Val de Marne). Là, « cinq collèges sur six sont aujourd’hui considérés comme prioritaires. Qui peut croire que les problèmes que rencontrent les élèves s’arrêtent en seconde ? », interrogeait un enseignant mobilisé.

Les membres de Touche pas ma Zep proposent à la ministre de l’Éducation Nationale de publier un décret. Il « définirait une carte élargie des lycées en éducation prioritaire assortie d’un label unique et contraignant en termes de moyens » et « garantirait la pérennité des indemnités dont bénéficient les personnels de ces lycées ».

Le mouvement est soutenu par une pétition « signée en seulement 4 jours par 242 chercheurs, pour la plupart en sciences sociales ».