L’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), dans la tourmente financière depuis quelques années, vise « l’équilibre financier d’ici à deux ans », a annoncé son président Yves Barou, dans une interview aux Échos publiée mercredi.

« 2017 sera une année de transition avant de trouver l’équilibre d’ici un à deux ans », a-t-il déclaré.

« Notre objectif est de parvenir en 2017 à un chiffre d’affaires de 750 millions d’euros, avec un excédent brut d’exploitation positif », a-t-il ajouté, sans préciser les chiffres de 2016.

Pour lui, le problème « structurel » de l’Afpa « comme celui des organismes de formation, reste la non-saturation des stages pour les demandeurs d’emploi alors même que les entreprises recherchent des compétences et que les demandeurs d’emploi attendent des formations ».

L’Afpa, qui a frôlé la cessation de paiement en 2012, avait déjà fixé un retour à l’équilibre pour 2014, mais avait échoué à y parvenir, enregistrant alors un déficit de 22 millions d’euros.

Le 1er janvier, cette structure née en 1949, deviendra un Établissement public industriel et commercial (Epic): une transformation, censée assurer sa pérennité, qui fait des remous en interne.

L’Afpa forme chaque année 140.000 personnes, dont près de 80.000 demandeurs d’emploi.