© @najatvb

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Dans une tribune publiée sur le site de L’OBS ce lundi 12 décembre, Najat Vallaud-Belkacem, qui avait exprimé un avis favorable pour une nouvelle candidature de François Hollande, a exprimé tout son soutien à Manuel Valls pour la primaire de gauche pour la Présidentielle 2017 : « Seul un candidat me semble avoir l’expérience de l’État, forgée dans l’épreuve, qui permet de construire et de porter un projet dans lequel nous pourrons nous retrouver lorsqu’il faudra mener ensemble la campagne présidentielle, puis gouverner : Manuel Valls. »

Elle a affirmé qu’elle « resterait fidèle à [sa] ligne de conduite, en militante libre, pour assumer [sa] part dans la reconstruction et le rassemblement de la gauche, sans renoncer à faire valoir [ses] idées dans un débat qui n’est pas écrit à l’avance. »

« Assumer l’action menée depuis cinq ans »

La ministre de l’Éducation nationale a donc décidé de passer outre ses différends avec son ancien chef du gouvernement : « Je sais que dans les débats d’hier, Manuel Valls a suscité des désaccords, et des débats. Moi, la première, j’ai eu l’occasion de dire mes différends, et j’ai pu éprouver, à chaque fois, sa sincérité dans le dialogue et la volonté de respecter la décision collective. La campagne qui s’ouvre permettra de lever les malentendus, de dépasser ces désaccords et de bâtir une offre politique fédératrice à gauche ; je compte bien y contribuer. »

Avec ce choix, la pensionnaire de la rue de Grenelle entend garder le même cap que le quinquennat de François Hollande : « Pour moi, c’est donc le choix de la responsabilité, car je veux assumer, devant les électeurs et les citoyens, l’action menée depuis cinq ans au service du pays dans les gouvernements de Jean-Marc Ayrault, de Manuel Valls, et aujourd’hui de Bernard Cazeneuve ». « Un choix de cohérence pour l’emporter et gouverner », a-t-elle ajouté au micro de BFM TV.