fournitures scolaires © Fotolia

fournitures scolaires © Fotolia

PISA est une enquête menée tous les trois ans par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) auprès des jeunes âgés de 15 ans dans 72 pays du globe. Le but est d’évaluer l’acquisition des savoirs et savoir-faire essentiels à la vie quotidienne à la fin de la scolarité obligatoire. Les tests portent ainsi sur la lecture, les mathématiques et la culture scientifique avec un sujet privilégié lors de chaque enquête. En 2015, c’est la science qui était à l’honneur.

 

 

L’influence des inégalités sociales

Dans les résultats de cette dernière étude, la France se classe au 26e rang avec 495 points, derrière l’Allemagne et au même niveau que les Etats-Unis mais devant l’Italie par exemple. « Malgré les grandes avancées technologiques et les investissements importants dans l’éducation, les performances en sciences sont restées identiques ou ont chuté depuis 2006 », estime Gabriela Ramos, directrice de cabinet du secrétaire général de l’OCDE. En mathématiques, l’hexagone occupe le même rang qu’en sciences (26e). Des résultats correspondant à ceux de l’enquête TIMSS 2015, organisée par l’IEA (International Association for the Evaluation of Educational Achievement), et publiés une semaine avant PISA. Si la France progresse dans un secteur, c’est dans la compréhension de l’écrit avec une 19e place.

Les performances des élèves français sont expliquées à 20% par leur milieu socio-économique. En Europe, seuls le Luxembourg et la Hongrie sont au-delà. La France est donc un pays où les inégalités influent grandement sur le rendement à l’école. « L’enquête OCDE PISA permet de voir d’où nous partons et où nous allons. La France est le pays du grand écart », a ainsi déclaré la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, lors du dévoilement des résultats. À titre de comparaison, la moyenne des pays de cette étude est de 13%.