La semaine dernière, Najat Vallaud-Belkacem présentait son plan pour limiter les heures de cours perdues lors d’absences d’enseignants non remplacées. Le système de remplacement des profs, assez efficace en cas d’absences longues, peine davantage à pallier les indisponibilités de courte durée (97% des absences de plus de 15 jours sont remplacées dans le 2nd degré, contre seulement 38% lorsqu’elles sont plus courtes).
La ministre de l’Education nationale a donc présenté 7 mesures visant à améliorer le remplacement des professeurs. Elle a notamment annoncé la création de 1 500 postes de remplaçants dans le premier degré en 2017 et la réactivation des protocoles de remplacement de courte durée dans le second degré. Elle prévoit également de mieux anticiper les absences prévisibles, en organisant par exemple des formations rémunérées durant les petites vacances scolaires, sur la base du volontariat.
Ces annonces n’ont toutefois pas convaincu le Snes, qui a dénoncé un « nouveau coup de com » de la part de la ministre. Celle-ci éluderait en effet les vrais problèmes, comme le nombre de TZR, qui « n’est pas à la hauteur des besoins, conséquence des suppressions massives de postes sous Nicolas Sarkozy ».
Plutôt qu’ironiser en permanence et affaiblir TOUTES les propositions de la Ministre, peut-être va-t-il falloir se réveiller très rapidement au risque de ne plus avoir besoin de remplaçants du tout vu le nombre de postes que la droite s’apprête à faire disparaitre.
Le SNES aime la roulette russe?