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Communes aux trois zones, les vacances de la Toussaint ont lieu cette année du mercredi 19 octobre après la classe au mercredi 2 novembre au soir. Deux semaines à cheval sur trois : un casse-tête en perspective pour les parents mais aussi pour les professionnels du tourisme. Le gouvernement avait justifié cette mesure par la nécessité d’une pause après exactement sept semaines de cours. Mais ces sept semaines ne sont pas respectées dans la suite du calendrier : il y aura, dans certaines académies, 12 semaines de cours entre la fin des vacances de Pâques et le début des vacances d’été. Le ministère de l’éducation nationale évoque d’ailleurs une situation exceptionnelle qui ne se reproduira pas en 2017.
« Nous avons toujours fait part de nos réticences car ces dates ne correspondent ni à l’organisation professionnelle ni au mode de vie des familles. C’est un casse-tête encore pire pour les familles divorcées. Tout cela crée du mécontentement et c’est normal », estime Liliana Moyano, présidente de la FCPE, la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves, dans Le Huffington Post.
Eviter un fort absentéisme
Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, avait de son côté expliqué qu’avancer les vacances au vendredi 21 octobre aurait provoqué des problèmes d’absentéisme, le mardi 1er novembre se retrouvant alors hors vacances. En effet, avec une rentrée un 31 octobre, soit la veille d’un jour férié, le nombre d’élèves présents en cours aurait pu être bien maigre. Mais ne le sera-t-il pas les jeudi 3 et vendredi 4 novembre ? La divergence avec les habitudes des vacanciers et les intérêts économiques (les réservations de locations se font bien souvent du samedi au samedi) est telle que les absences semblent inéluctables : « Pendant deux jours, on va assister à des présences aléatoires », confirme d’ailleurs Liliana Moyano.
Cette bizarrerie du calendrier scolaire a justement poussé certains professionnels du tourisme à s’adapter : « On ne peut plus aujourd’hui raisonner uniquement du samedi au samedi. Et ce qui sauve certaines saisons touristiques c’est justement la flexibilité et la démultiplication des courts séjours. D’autant que la clientèle des courts séjours dépense plus à la journée que la clientèle à la semaine », explique ainsi Didier Arino, président du cabinet Protourisme, dans Le Figaro. Et pour les familles ne partant pas en vacances, un autre problème se pose : celle de l’organisation pour faire garder son enfant en pleine semaine.
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