Pour la troisième année consécutive, l’Education nationale, l’enseignement supérieur et la recherche restent le premier budget de l’Etat en 2017, en augmentation de quelque 3 milliards, preuve selon la rue de Grenelle de la priorité à la jeunesse accordée par François Hollande.
Le budget de l’Education nationale (écoles, collèges, lycées), qui accueille 12,4 millions d’élèves, s’élève à 68,64 milliards d’euros, tandis que celui de l’enseignement supérieur (2,6 millions d’étudiants) et la recherche totalise 23,85 milliards. Soit 92,5 milliards au total.
Ce montant s’entend hors contributions directes de l’Etat aux retraites des fonctionnaires, selon les chiffres communiqués mercredi par Bercy.
La hausse est donc de 2,15 milliards d’euros pour le scolaire par rapport à 2016 et de 852 millions pour le supérieur et la recherche. Pour la seule recherche, le budget est de 7,9 milliards d’euros, en progression de 281 millions.
Najat Vallaud-Belkacem a qualifié d' »immense » l’influence de ce quinquennat sur le budget de l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche.
« Parce que dans un contexte où les dépenses de l’Etat ont globalement diminué, ce quinquennat aura été marqué par une augmentation de 9 milliards d’euros, dont 3 milliards pour la seule année 2017 », a déclaré la ministre de l’Education lors d’une conférence de presse.
Elle a notamment souligné que les 60.000 nouveaux postes promis par François Hollande pendant sa campagne présidentielle avaient bel et bien été tenus, puisque le budget 2017 valide les 12.662 postes (11.662 dans le scolaire et 1.000 dans l’enseignement supérieur) qui restaient à créer.
Elle a de nouveau pointé la « rupture » avec le quinquennat précédent (80.000 postes supprimés sous Nicolas Sarkozy). Mais a aussi souligné, sept mois avant la présidentielle, le décalage avec ce que « propose (la droite) encore aujourd’hui ».
« La droite veut moins d’enseignants, mais mieux rémunérés? Nous avons préféré des personnels plus nombreux et mieux rémunérés », a-t-elle déclaré, s’interrogeant sur la part qu’occupera l’Education nationale dans les quelque « 300.000 » suppressions de postes « dans la fonction publique » promises par des candidats de droite.
Bruno Le Maire veut supprimer environ 500.000 postes de fonctionnaires sans toucher à la police, la justice et l’armée, Nicolas Sarkozy mise sur la suppression de 300 à 350.000 postes et Alain Juppé entre 200 et 250.000.
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