Fin août 2016, l’Association de défense de l’allemand (ADEAF) lançait un grand questionnaire à destination des enseignants. L’objectif était simple : vérifier si l’objectif du ministère, qui était d’avoir 30 000 élèves germanistes supplémentaires en 2016, était atteint.
La baisse continue au collège
Les résultats partiels de cette enquête, révélés par AEF, confirme une diminution croissante du nombre d’élèves germanistes au collège, de 6% par rapport à 2015. C’est en classe de 6e que la baisse est la plus forte, avec 31% d’élèves d’élèves en moins par rapport à 2015. AEF a pu s’entretenir avec Thérèse Clerc, la présidente de l’association, qui estime que « c’est toute une génération, qui entre en 6e cette année, qui est privée d’un enseignement en allemand ».
Des points positifs en primaire
Il ressort des résultats provisoires de ce sondage des points positifs pour l’allemand en primaire. D’abord, la discipline est enseignée dans au moins une des écoles primaires proche des collèges qui proposent l’apprentissage de l’allemand. Toujours en primaire, la langue de Goethe est enseignée par un professeur du secondaire dans 57% des cas. La part d’élèves commençant à appendre l’allemand en CM2 est de 54%, et de 32 % dès le CM1.
Après avoir fermement dénoncé les effets néfastes de la réforme du collège sur l’enseignement de l’allemand, Thérèse Clerc évoque l’idée d’une classe bilangue en école primaire comme « une voie d’avenir pour l’allemand». L’objectif du ministère de l’Éducation nationale semble cependant difficile à atteindre.
Madame Clerc démontre une fois de plus que la ministre, au mieux s’est trompée, au pire a menti en affirmant que l’enseignement de l’allemand ne serait pas impacté par la réforme du collège.
La diminution du nombre d’élèves germanistes va s’aggraver.
Les professeurs d’allemand sont démotivés.
La filière universitaire en allemand est sinistrée avec un effondrement des étudiant passant le C.A.P.E.S.
Il faut impérativement rétablir les classes bi langues dès la sixième faute de quoi l’enseignement de l’allemand va disparaitre.
La baisse n’a strictement RIEN à voir avec la réforme du collège.
Cette baisse est continue depuis des années. El les causes sont connues.
Bonjour !
Si vous regardez les statistiques, on voit que le nombre d’élèves apprenant l’allemand s’est stabilisé autour des 15 à 16%. Cela fait des années que les effectifs ne chutent plus. Votre affirmation est donc, comme celles de la ministre, au mieux une erreur, au pire un mensonge délibéré.
J’ai moi-même vu les effectifs s’envoler dès l’introduction de la section bi-langue. J’enseigne dans un collège défavorisé assimilé ZEP qui n’ose pas prononcer ce nom, afin de ne pas effaroucher les derniers élèves des classes moyennes qui n’ont pas encore fui vers le privé.
L’académie de Lyon a demandé à une vingtaine de professeurs d’allemand T.Z.R. de se reconvertir. Le nombre d’élèves choisissant l’allemand au collège s’effondre.
La réforme du collège en ce qui concerne l’allemand est un désastre.
Ou sont les 30.000 élèves apprenant l’allemand en plus ? Ou sont les 517 professeurs d’allemand devant être recrutés à la rentrée ?
la ministre se grandirait à reconnaitre ses erreurs et a remettre en place les classes bi langues partout en France.
C’est le seul système qui a fait ses preuves pour maintenir le nombre d’élèves et le niveau suffisant en allemand.