Plusieurs rectrices et recteurs ont été nommés mercredi en Conseil des ministres, aboutissant pour la première fois à une stricte parité hommes-femmes.

Le ministère de l’Éducation nationale a salué dans un communiqué trois nominations qui permettent « pour la première fois depuis la création des académies, en 1808, de parvenir à la parité, soit 15 rectrices et 15 recteurs, contre 9 rectrices et 21 recteurs avant le début du quinquennat ». La nomination au Conseil d’État du recteur de Paris, François Weil, a entraîné un jeu de chaises musicales: le recteur de l’académie de Nancy-Metz, Gilles Pécout prend la succession de M. Weil à Paris, la rectrice d’Orléans-Tours, Marie Reynier, prend la tête de l’académie de Nancy-Metz.

Enfin, la directrice d’études de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Katia Beguin, est nommée rectrice de l’académie d’Orléans-Tours.

« Ces nominations participent du mouvement de féminisation de l’encadrement supérieur du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche » pour lequel Najat Vallaud-Belkacem, première femme ministre de l’Éducation, « a mobilisé son administration pour tenir les objectifs fixés par la loi du 12 mars 2012, modifiée par la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes », précise le ministère.

La parité est également assurée en ce qui concerne les vice-recteurs, selon la rue de Grenelle.