La « grève de rentrée » organisée ce 8 septembre par l’intersyndicale du second degré a été, selon les chiffres du ministère de l’Education nationale, relativement peu suivie.
4,6 % des professeurs de collège
D’après un communiqué publié aujourd’hui, les enseignants de collège étaient 4,6 % à suivre le mouvement de protestation, les professeurs de lycées généraux et technologiques 1,1%, tandis qu’au lycée professionnel, seuls 0,4 % des profs ont participé.
Une mobilisation moins importante que pour les deux précédentes grèves lancées par l’intersyndicale. Le 31 mars, le mouvement avait rassemblé 9,2 % des enseignants de collège, 5,6% des professeurs de LEGT et 4,7% des enseignants de lycées pros. La grève du 26 janvier avait quant à elle mobilisé 12,2% des profs des écoles et 13,6% des enseignants du secondaire, dont 22,3% pour les professeurs de collège, rappelle le ministère.
La réforme du collège « n’est pas l’apocalypse annoncée »
L’intersyndicale second degré (FSU, FO, CGT, Sud) a lancé un appel à la grève quelques jours après la rentrée scolaire, pour poser « le conflit dès le début de l’année », expliquait Benoît Teste, secrétaire général adjoint du Snes-FSU lors de la conférence de rentrée du syndicat ce 26 août. L’intersyndicale proteste notamment contre la réforme du collège, mise en place à la rentrée 2016.
La ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a quant à elle affirmé lors de sa propre conférence de rentrée ce 29 août, que la réforme « n’est pas l’apocalypse annoncée, […]il s’agit d’une confiance réaffirmée envers les enseignants : plus d’autonomie et de libertés, et des moyens supplémentaires, avec 4000 postes créés sur 2 ans ».
L’apocalypse aura lieu aux élections présidentielles…
Ne mentionner que le taux de participation du ministère, dont on sait qu’il est minoré, ne donne nullement l’image objective du mouvement.