Bien que la rentrée des classes n’ait pas encore eu lieu, une polémique enfle déjà au sujet des vacances scolaires de la Toussaint. Les dates de ces dernières, qui s’étaleront sur 3 semaines du mercredi 19 octobre au jeudi 3 novembre, posent problème aux parents d’élèves.
L’obligation de poser des RTT supplémentaires pour certains parents
Dans un entretien accordé au Figaro, la présidente de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’élèves) estime que «ce calendrier ne prend absolument pas en compte les besoins et les difficultés des familles qui devront poser des RTT supplémentaires pour garder leurs enfants en milieu de semaine ou trouver une solution de garde en milieu de semaine, ce qui n’est jamais simple». Elle regrette que le ministère n’ait pas élaboré un calendrier «beaucoup plus harmonieux et qui ne désorganise pas les familles».
Un « non-sens économique » pour le milieu touristique
Ces dates sont également critiquées par les professionnels du tourisme. Interrogé par Europe 1, Thierry Grégoire, représentant du syndicat hôtelier UMIH dénonce un « non-sens économique de par la durée des locations, qui sont gérées du samedi au samedi », ajoutant que « c’est aussi un non-sens par rapport aux transports ».
Ce calendrier a été voté en l’état pour 3 ans. Pour justifier ces dates, le ministère invoque les rythmes scolaires, indiquant qu’il ne souhaite pas imposer aux élèves plus de sept semaines de travail consécutives entre la rentrée et la Toussaint.
Et les 12 semaines de classe de la dernière période ne gênent pas le ministère ?????
Les parents … non, ils n’ont pas besoin de RTT pour garder les enfants, pensent-ils aux centres municipaux (= »garderies »). De plus, qui prend des vacances pour aller dieu sait où aux vacances de Toussaint? Ces « plaintes » des parents sont vraiment mal venues et sans fondement. Quant aux « professionnels » du tourisme, on les écoute déjà trop; pour moi ils n’ont rien à dire pour les vacances qui devraient être alternées régulièrement sans tenir compte des aspects « économiques » du tourisme. C’est le rythme des enfants qu’il faut prendre en compte et rien d’autre.
La solution était très simple et initialement prévue avec une rentrée le 29 août, ce qui aurait arrangé tout le monde, sauf les puissants syndicats d’enseignants, mais aussi les informaticiens du ministère, toujours incapables au 21eme siècle de nommer des personnels au 29 août !
Le mardi 1er novembre posait également problème puisqu’il aurait été ridicule de faire une rentrée le lundi 31 octobre pour libérer les élèves le lendemain. Cependant, dans un pays qui se dit laïque, est-il nécessaire que le 1er novembre reste un jour férié ? Autre vaste débat !
Pour les 12 semaines de la dernière période, chacun sait qu’elles sont fictives car les lycées libèrent généralement les élèves début juin et les collèges juste après le Brevet, soit le 26 juin.
Quant aux professionnels du tourisme, qu’ils deviennent un peu raisonnables et qu’ils s’adaptent en modulant leurs périodes de réservations car rien ne les oblige à fonctionner du samedi au samedi.
Chers élèves, Mesdames et Messieurs les parents et professionnels du tourisme, sachez que vous ne pesez pas très lourd face aux très puissants syndicats des enseignants qu’aucun ministre, depuis le courageux Claude Allègre, n’a osé affronter. On connaît la suite !
si les 12 semaines au lycée sont fictives, pensez un peu au 1er degré (maternelles et élémentaires) pour qui, il n’y a rien de fictif. La fatigue est réelle et tout le monde s’en moque !
on nage en plein délire en lisant certains avis ci -dessus car certains semblent incapables de peser le pour et le contre :avant de vous exprimer sans réfléchir,essayez donc de comprendre tous les aspects de ce problème .Pour ma part je ne retiens qu’une chose:une lycéenne de ma famille devra manquer des cours puisqu’elle doit rejoindre un de ses parents en avion,à l’autre bout de la France;un départ d’avion le vendredi ,un retour d’avion le dimanche …..
Les élèves et les familles qui ont des enfants en âge scolaire se doivent d’organiser leurs vacances et leur vie privée à partir des contraintes du calendrier scolaire. N’oubliez pas par ailleurs que 25% des élèves ne partent jamais en vacances, ce chiffre pouvant atteindre 50% chez certaines catégories socio professionnelles. Pour ce qui concerne la situation de cette malheureuse lycéenne qui ne dispose que de 14 jours de vacances, elle peut tout à fait prendre l’avion ou le train le mercredi 19 octobre et rentrer le mercredi 2 novembre sans pour autant manquer les cours, ce qui peut accessoirement l’exposer à des sanctions.
Transporteurs et professionnels du tourisme ne peuvent dicter leur contraintes aux 12 millions d’élèves français et bien que ce calendrier ne soit pas parfait, c’est le moins mauvais possible pour les congés de la Toussaint.