Fotolia / stern © Lisa F. Young

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Après les « cours de politesse », les « tests de radicalisation » ! Candidat à la primaire de la droite, Geoffroy Didier continue à déployer sa liste de propositions pour l’Education Nationale.

Dans Le Figaro, le vice-président Les Républicains de la région Île-de-France propose de « détecter la radicalisation des jeunes le plus tôt possible afin d’interrompre le processus et de se mettre en état de protéger l’adolescent, la famille et la société ».

« Un suivi psychologique et éducatif » si test « positif »

Tout droit issus de Minority Report, ses « tests de radicalisation » s’effectueraient pendant l’adolescence, afin d’identifier « de façon précoce, tout processus dangereux, sans attendre le passage à l’acte ». Pour Geoffroy Didier, il s’agirait d’un bon moyen « d’agir à titre de prévention », alors que certains auteurs d’attentats seraient « des jeunes qui sont allés à l’école en France ».

Selon Le Figaro, les « tests de radicalisation » seraient soumis aux collégiens et lycéens « identifiés » comme « inquiétants » par la communauté éducative. Il s’agirait d’entretiens avec un psychologue, pour « évaluer le degré plus ou moins avancé de radicalisation ». Les discussions porteraient notamment sur la mixité, les attentats en France, ou encore le « djihad ».

A l’issue d’un test « positif », les parents seraient « informés » et un « suivi psychologique et éducatif » serait mis en place pour « enrayer le processus de radicalisation », explique Geoffroy Didier au Figaro. Sa proposition aura-t-elle du succès auprès des enseignants ? Rien n’est moins sûr…