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Les résultats définitifs du baccalauréat 2016 ont été publiés par le ministère de l’Education nationale. Le taux de réussite après les rattrapages est cette année de 88,5%, dépassant ainsi le record de 2014, où 87,9% des candidats avaient obtenu le diplôme.
632 700 nouveaux bacheliers
50% des 632 700 nouveaux bacheliers proviennent de séries générales. Dans ces séries, le taux de réussite est de 91,4%, un résultat stable par rapport à 2015 (91,5%). La réussite du bac ES est de 91,1%, celle du bac L de 92,6% et celle du bac S de 91,6%.
Dans les séries technologiques, le taux de réussite est de 90,7%, ce qui reste stable par rapport à l’année précédente (90,6%). Pour le baccalauréat professionnel, la réussite est de 82,2%, ce qui marque une progression de 1,9% sur une année. Le pourcentage de bacheliers dans une génération s’élève à 78,6%.
Un examen dépassé ?
Cette réussite, qui avoisine les 90%, fait-elle perdre au baccalauréat sa crédibilité ? L’ancien président de la Sorbonne Jean-Robert Pitte déclare à France TV info que « Le bac tel qu’il est aujourd’hui est une mascarade inutile et dangereuse qui crée des déceptions pour ceux qui l’ont et échouent quelques mois après à l’université ». Rappelons qu’ensuite à l’université, moins de la moitié des bacheliers passent en seconde année.
Taux de réussite records, taux de mentions records, proportion d’une génération obtenant le bac record… mais le communiqué du Ministère passe sous silence tous ces prodiges. Il est vrai que la « Refondation de l’École » semble dès lors perdre quelque peu de son sens.