Entre 50.000 personnes, selon les organisateurs, et 35.000 selon la police, ont participé dimanche à la 33e édition d' »Herri Urrats », la fête des écoles basques à Saint-Pée-sur-Nivelle (Pyrénées-Atlantiques), a constaté un photographe de l’AFP.

Cette manifestation, organisée par la Fédération des écoles en langue basque (Seaska) rassemble chaque année plusieurs dizaines de milliers de personnes. Les écoles basques (ikastola) fonctionnent sous la forme associative et sur le principe de l’immersion totale en langue basque.

« Les bénéfices de la journée serviront à financer le projet de la construction d’un lycée professionnel en langue basque », a indiqué lors d’un point presse le directeur de la Fédération, Hur Gorostiaga.

Le lycée devrait être construit à Bayonne pour une ouverture en 2017, selon les initiateurs du projet. Son coût est estimé à 10 millions d’euros et sera financé à hauteur de 7 millions d’euros par la région, les 3 millions restants étant à la charge de la Fédération des écoles basques.

« Herri Urrats », qui signifie le « pas du peuple » en langue basque, a été l’occasion du lancement d’une campagne de financement jusqu’à fin 2017. La Fédération espère recueillir entre 200 000 et 250 000 euros.

Pendant la fête, gastronomie, concerts, musiques et danses, animations pour les plus jeunes, sont proposés aux participants.

A la rentrée 2016, le Fédération des écoles basques devrait franchir la barre des 3.500 élèves. En cinq ans, le lycée a connu une augmentation de 26 % de ses effectifs, le collège de 18 %.

A ce jour, la Fédération compte 31 écoles primaires, 3 collèges, 1 lycée et, outre le projet de lycée professionnel, pourrait ouvrir un quatrième collège à Bayonne en 2017.

La première ikastola a été créé en 1969 de la rencontre d’une enseignante et de parents d’élèves.