François Hollande a fait lundi l’éloge de ses propres réformes de l’éducation, assurant, à un an de la fin de son quinquennat, que l’école aussi « va mieux » devant un parterre de responsables éducatifs réunis au Palais Brongniart, à Paris.
« Quand je dis, ça va mieux, je peux dire aussi, ça va mieux pour l’école », a-t-il lancé, soulignant que « plus de 5 milliards » d’euros supplémentaires avaient été affectés à l’Éducation nationale depuis 2012, celle-ci redevenant ainsi le premier budget de l’État devant la Défense.
Faisant allusion à la future campagne présidentielle, le chef de l’État a évoqué les « alternances » qui ne sont « pas forcément acquises » avec, quoi qu’il arrive, l’espoir que la refondation de l’école irait « bien au-delà du quinquennat ».
François Hollande s’est dit cependant prêt à « rendre des comptes » et à « faire de la communication », car il est « rare qu’on la fasse pour vous ».
A l’adresse des enseignants, électorat longtemps considéré comme acquis à la gauche et au PS, il a encore lancé, « ayez confiance dans le soutien que les pouvoirs publics vous apportent », et à celle des parents, « ayez confiance dans votre école ».
Rappelant qu’il avait fait de la jeunesse la priorité de son quinquennat, François Hollande a souligné que l’objectif de « la réussite pour tous » était un « fil rouge » de son action avant de faire valoir la « cohérence » des réformes du collège, des rythmes scolaires ou de l’éducation prioritaire.
Il s’est également démarqué de son prédécesseur Nicolas Sarkozy pour rappeler que ce dernier avait supprimé 68.000 postes dans l’Éducation nationale quand lui-même s’était engagé à en créer 60.000 d’ici la rentrée 2017.
« Le premier devoir du président de la République est de dire aux enseignants combien nous avons confiance en eux, combien nous pensons qu’ils sont essentiels dans la République, combien aujourd’hui, ils ont à être la République », a-t-il proclamé avec une volonté manifeste de reconquérir leurs faveurs.
« La dépense éducative (n’est) pas une dépense de fonctionnement, c’est un investissement », même s’il a été « difficile de convaincre la Commission européenne », a-t-il insisté.
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