« Il n’y a pas de dépénalisation du cannabis en vue », a déclaré mardi Najat Vallaud-Belkacem sur RMC/BFMTV, après des déclarations du secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement souhaitant que le PS « ouvre un débat sur la fin de la prohibition ».

« Connaissant Jean-Marie Le Guen », qui est médecin, « il a dû exprimer une opinion personnelle », mais « il n’y a pas de dépénalisation du cannabis en vue », a dit la ministre de l’Éducation nationale.

Elle s’est dit « assez hostile à ce qu’on envoie un signal » montrant « qu’on baisse la garde dans le combat contre les drogues », estimant que la fin d’un quinquennat n’est pas le moment approprié pour ce type de débat.

« Que ça puisse un jour faire le cas d’un débat maîtrisé par exemple dans le cadre d’une campagne présidentielle, pourquoi pas, mais pas aujourd’hui », a-t-elle dit.

Il existe à la fois « un enjeu de santé publique » et un enjeu de lutte contre les trafics souterrains » à prendre en compte. « Il nous faut absolument préserver nos jeunes, nos enfants de la drogue ».

Si « aujourd’hui la lutte contre les trafics souterrains n’est pas satisfaisante », la ministre s’est dit « hostile à la dépénalisation ». « Je pense qu’il faut des interdits dans notre société ».