Plusieurs groupes de manifestants « atteignant près de 300 personnes » se sont rassemblés aux abords d’un commissariat parisien mardi soir et ont affronté les forces de l’ordre, qui ont essuyé des jets de projectile, a déclaré mercredi la préfecture de police de Paris (PP).
« A partir de 22H30 et dans la nuit plusieurs groupes de manifestants se sont rassemblés aux abords du commissariat des 5e et 6e arrondissements, afin de demander la remise en liberté de quatre participants à la manifestation ayant été placés en garde à vue en raison de violences commises sur les forces de l’ordre », a ajouté la PP.
Il s’agit de personnes interpellées mardi en marge des manifestations de jeunes contre le projet de loi réformant le code du travail.
Au cours de la mobilisation de mardi, 177 personnes ont été interpellées partout en France, essentiellement pour « vérification d’identité », et « onze étaient en garde à vue » en fin d’après-midi à Paris, avait fait savoir la police.
En fin de soirée, plusieurs dizaines de manifestants ont joué au chat et à la souris avec la police près de la cathédrale Notre-Dame et vers le commissariat du 5e arrondissement, scandant « libérez nos camarades » et « état d’urgence, état policier, on ne nous empêchera pas de manifester », a constaté une journaliste de l’AFP.
« On est venus ici pour mettre la pression aux policiers et pour faire libérer nos camarades », avait alors expliqué à l’AFP Marius, 18 ans, étudiant à Paris 1. « On est dans une guerre sociale. La jeunesse est désespérée on est prêts à tout », avait-il insisté.
« Ces groupes atteignant près de 300 personnes, ont bloqué la circulation (…) Après plusieurs heures de rassemblement des manifestants, les forces de l’ordre ont dû intervenir pour interrompre un début de mise en place de matériels urbains (barrières de chantier…) sur le boulevard Saint-Germain », explique la PP, précisant que cette intervention « s’est effectuée dans des conditions difficiles, certains manifestants lançant des projectiles sur les forces de l’ordre ».
« Par ailleurs, les manifestants refusant à plusieurs reprises de quitter les lieux malgré la demande qui leur avait été faite, les forces de l’ordre ont dû intervenir employant la force strictement nécessaire et proportionnée pour rétablir la libre circulation peu avant 03H30 », poursuit la préfecture de police. Il n’y a pas eu d’interpellations.
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