
© mario beauregard – Fotolia
Les manifestations contre la réforme du code du travail ont désorganisé une petite trentaine de lycées parisiens ce 31 mars 2016. Deux sont complètement bloqués, quatorze perturbés, et onze sont fermés administrativement.
Les personnels de direction inquiets pour la sécurité des élèves
Les chefs d’établissements craignaient en effet de voir se reproduire les débordements observés lors des précédentes journées d’action contre le projet de loi, les 9 et 24 mars, où certains lycées avaient été bloqués et dégradés. Hier, le SNPDEN, syndicat des personnels de direction, avait recommandé aux chefs d’établissements menacés de blocus de ne pas ouvrir ce matin. « Bergson, Voltaire, Montaigne, Decour… : tous les jeudis ces lycées se sentent agressés, avec des façades abîmées, des vitres brisées… », déplorait Philippe Tournier, son secrétaire général, dans le Monde. Il regrettait aussi l’inertie des autorités concernant les mesures de sécurité mises en place autour des établissements. « La police souvent assiste de loin aux événements. Et on est en train de demander aux lycées de continuer à assurer l’accès aux cours, ce qui veut dire mettre fin aux blocus. Or, là on est dans le maintien de l’ordre. Nous, on ne peut pas seulement constater qu’on ne peut pas assurer la sécurité des élèves« , dénonçait-il dans le Parisien.
Hier, le rectorat de Paris rappelait pourtant qu’« un lycée ne peut pas être fermé par anticipation […]. Une fermeture ne peut être envisagée que le jour même pour des raisons de sécurité absolue avérées, et ne peut être effectuée qu’en accord avec le recteur ».
Modération par la rédaction de VousNousIls. Conformément à la loi relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. Pour exercer ce droit adressez-vous à CASDEN Banque Populaire – VousNousIls.fr 1 bis rue Jean Wiener – Champs-sur-Marne 77447 Marne-la-Vallée Cedex 2.