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Une vaste intersyndicale du second degré (le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNUEP-FSU, le SNFOLC, le SNETAA-FO, le SFSDPEP-FO, la CGT, la CGT enseignement privé, le SNCL-FAEN, le SIES-FAEN, le SUNDEP-Solidaires et SUD Education) a publié un communiqué appelant les personnels à rejoindre le mouvement de grève du 31 mars pour le retrait de la loi travail.

La réforme du collège toujours dans le viseur

Les syndicats voient dans cette loi travail la « même logique qui guide la réforme du collège« , qui laisse plus de pouvoirs aux chefs d’établissement. Le fait de renvoyer au niveau local une grande partie des choix , en réduisant les règles communes, risque d’aggraver les inégalités selon l’intersyndicale. C’est pourquoi elle appelle à la « convergence des mobilisations des enseignants avec celle des lycéens, étudiants et salarié-es du public et du privé » indiquant que cela doit « contraindre le gouvernement à entendre ce que disent les jeunes et les personnels ».

En fonction de l’évolution de la situation, les organisations décideront de « nouvelles initiatives pour obtenir l’abrogation de la réforme du collège et l’ouverture rapide de discussions sur d’autres bases », ajoutant que « La réforme ne doit pas être mise en œuvre à la rentrée 2016 ».

Des lycées fermés par crainte de débordements

Selon RTL, vingt-et-un lycées parisiens, dont les lycées Voltaire, Paul Valéry, Jacques Decour et Claude Bernard, ont annoncé qu’ils fermeraient leurs portes le 31 mars, par crainte de débordements. Cette mesure de précaution fait suite à des blocages qui avaient parfois dégénéré lors de la mobilisation du 9 mars 2016.